Orages et vents forts : le temps se dégrade ce soir    Bus et métro ciblés par des actes de vandalisme : six mineurs et un jeune homme arrêtés    Steg : un employé décède en intervenant sur une panne électrique    Afrobasket : la Tunisie s'offre sa première victoire    2,6 milliards de dinars prêtés par la microfinance en Tunisie    Trump évoque de « grands progrès » avec la Russie    Radhia Jerbi : j'envisage de me présenter à la présidence de l'Ordre des avocats    Innovation médicale : Un jeune amputé remarche grâce à des chaussettes prothétiques 100 % tunisiennes    Russie : un séisme de 5,3 secoue les côtes du Kamtchatka    Kheïreddine et Mahdia, plages les plus polluées de Tunisie, alerte WWF    Tension en Israël : blocus populaire pour libérer les otages de Gaza    Mercato : Rodrigo quitte l'Espérance de Tunis, Kouceila Boualia arrive    SONEDE : consultez vos factures d'eau directement sur votre téléphone    Pétanque : la Tunisie en or au double mixte des Jeux mondiaux    Voyageurs tunisiens : le timbre de voyage passe au numérique...    Dimanche orageux sur le Nord-Est : pluies et rafales jusqu'à 60 km/h    Carthage à l'heure du tarab : May Farouk rend hommage à Oum Kalthoum    L'Utap insiste sur sa neutralité et le respect des symboles de l'Etat    Architecture : mise en garde aux bacheliers contre les filières privées    Tunisie : Kaïs Saïed adresse ses condoléances au président algérien après l'accident d'El Harrach    Samir Cheffi : l'UGTT tend la main, mais refuse toute atteinte à sa dignité    Trump veut un plan de paix en Ukraine après un cessez-le-feu manqué, les Européens prudents    L'AMT dénonce une violation de l'immunité judiciaire après l'arrestation du juge Messaoudi    Le juge révoqué Mourad Messaoudi arrêté pour corruption électorale !    Après cinq ans d'interruption, le Festival d'El-Kossour renaît grâce au mécénat de SOSTEM SFBT    Démolition de l'Hôtel du Lac, rumeurs ou réalité ? Que se passe-t-il vraiment ?    Alerte météo en Tunisie : Orages violents attendus à Nabeul, Sousse et Monastir    Tunisie - Alerte météo : orages et pluies localement intenses attendus    REMERCIEMENTS ET FARK : Chadia KSOURI née SASSI    31 pays arabes et islamiques : les déclarations de Netanyahu sur le "Grand Israël" constituent une menace pour la sécurité nationale arabe    "Visa" de Karim Gharbi au Festival international de Nabeul : un spectacle à guichets fermés qui séduit    Mustapha Mnif est décédé    En images - Trump déroule le tapis rouge à Poutine en Alaska    Choc en Italie : 100 000 identités de touristes en vente sur le dark web !    Service National 2025 : Dernier rappel pour les jeunes concernés — Ne ratez pas votre enrôlement !    D'ex-capitaine des Fennecs à boss de l'EST : qui est Yazid Mansouri ?    Tunisie : une croissance de 3,2% au deuxième trimestre 2025    Hommage à Fadhel Jaziri au festival Carthage 2025 à la place du concert de Ky-Mani Marley    B7L9 Art Station abrite GrassrEUts : à la découverte de la nouvelle vague musicale made in Tunisia    Message de l'Ambassadrice de l'Inde à Tunis Dr Devyani Khobragade à l'occasion de 79e jour de l'Indépendance de l'Inde 15 août 2025    Taekwondo Astana 2025 : sept médailles dont cinq en or pour les champions tunisiens    BNA Assurances désormais sur la cote de la Bourse de Tunis    Kaïs Saïed à Sejnane : la cause est nationale, il faut libérer la Tunisie !    Yasser Jradi : un an après sa disparition, Tunis et Gabès lui rendent hommage    Illuminez Chaque Moment : OPPO Dévoile le Tout Nouveau Reno14 F 5G avec Photographie Flash IA et Design Sirène Irisé    Rania Toukebri : « Les missions lunaires font partie de ma vie »    Le champion du monde tunisien Ahmed Jaouadi rejoint l'Université de Floride pour préparer les JO 2028 à Los Angeles    Moez Echargui, champion à Porto, lance un appel : je n'ai pas de sponsor !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Interdiction des sacs en plastique : Un débat qui n'en finit pas !
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 09 - 2022

A maintes fois, certains professionnels ont jugé unilatéral et précipité un tel décret gouvernemental.
Qui a dit que les sacs noirs en plastique sont interdits sur le marché local et qu'on ne doit jamais ni en produire ni en distribuer !? Cela n'est qu'une tirade écologique. L'idée de s'en débarrasser vint, depuis presque cinq ans, sans qu'elle ne prenne forme. Elle est encore en gestation, bien qu'un décret gouvernemental ait été promulgué en janvier 2020, fixant les types de sacs en plastique dont la production, l'importation, la distribution et la détention sont interdites sur le marché intérieur. Et les propositions et supputations fusaient, alors, sur fond d'un débat qui n'en finit pas.
Le GPP accepte, si...
Au début, le Groupement professionnel du plastique (GPP), œuvrant sous la bannière de Conect (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie) avait jugé unilatéral et précipité un tel décret ministériel. Sauf qu'il y avait eu, avec certaines grandes surfaces, des conventions de gré à gré, sans aucun fondement juridique. Toutefois, ces sacs noirs, dits à usage unique, n'ont pas disparu du marché. On les trouve partout dans nos supermarchés, nos souks hebdomadaires et même dans les échoppes les moins achalandées. Dans la nature, il y en a trop ! Selon un rapport de l'ONU, environ 5.000 milliards de sacs plastiques à usage unique sont consommés chaque année dans le monde, soit 10 millions ou presque par minute. Et pourtant, nul n'en est conscient. Sous nos cieux, on les réutilise encore. D'autant plus que leur commercialisation ne fait pas du marché noir. Réellement, leur interdiction n'a eu aucun sens. A moins que, sous l'effet d'annonce, le secteur ait été légèrement secoué. De quoi Conect avait eu peur. Son patron, Tarek Cherif avait, alors, déclaré qu'une quinzaine de fabriques sur l'ensemble de 84 entreprises spécialisées ont fermé boutique, mettant 300 postes d'emploi au chômage technique. Et si cette interdiction brutale des sacs noirs ne soit pas révisée à bon escient, il y a un fort risque de voir les 12 mille emplois que compte cette industrie partir en vrille, avait-il également prévenu. Selon lui, le problème résidait essentiellement dans la manière avec laquelle fut géré ce dossier. Soit, le premier projet-loi n'a pas été fait dans la dentelle. Sinon, le GPP était d'accord sur sa portée écologique et la nocivité de ses sacs en plastique à usage unique. Mais il est plutôt contre la décision d'interdiction telle qu'elle a été prise, autrefois, par le ministre de tutelle.
Telle une rengaine, cette question, si récurrente, refait surface. L'on continue à y penser, sans venir à bout du problème. Les professionnels, eux-mêmes, ont beau chercher une alternative. Encore une fois, le ministère de l'Environnement avait agi, en connaissance de cause, mettant un terme à la fabrication de certains types de sacs en plastique. Cette décision qui devait, naguère, prendre effet, fut, alors, suspendue, sous la pression des professionnels. Ces derniers avaient défendu leur part du marché, quitte à déclarer faillite. Mais qu'est-ce qui a changé, cette fois-ci. Tout semble recommencer de plus belle, dans la logique d'aboutir à un accord gagnant-gagnant.
Reconversion professionnelle
La toute récente séance présidée par la ministre de tutelle, Leila Chikhaoui, a permis également de débattre de l'arrêté relatif à la fixation des normes d'évaluation de la biodégradation des sacs en plastique destinés au marché intérieur. La Chambre syndicale des fabricants du plastique relevant de l'Utica a, de son côté, convenu de poursuivre la coordination quant aux orientations adoptées ailleurs, visant à préparer un document international qui mettra fin à la pollution plastique d'ici 2024. Car, changer d'activité de jour au lendemain, c'est dur. D'où, une vraie reconversion professionnelle serait de mise. Dès le début, le GPP proposa une étude, voire une feuille de route bilatérale qu'elle soit conjointement élaborée, avec des objectifs précis, des mesures d'accompagnement en matière de financement de la transition dans des délais raisonnables. Afin de pouvoir en finir avec ses sacs noirs.
Par ailleurs, il faut dire que le présent décret gouvernemental interdisant tous types de sacs en plastique n'est pas aussi clair pour être dûment appliqué. Son article 3 stipule leur interdiction sur le marché intérieur. C'est quasiment tous types de sacs en plastique nuisibles à la santé de l'homme et à l'environnement. Il s'agit, somme toute, de sacs en plastique à usage unique, sacs d'emballage primaire, dont l'épaisseur est supérieure à 15 microns, sacs en plastique oxo-dégradables, ainsi que les sacs portant la mention «sac biodégradable» dont les essais et analyses montrent qu'ils ne répondent pas aux exigences de la biodégradation. Il est aussi question d'interdire les sacs en plastique composés en métaux lourds supérieurs à 100 ppm, ainsi que les sacs ne portant pas le marquage mentionné à l'article 4 du présent décret gouvernemental.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.