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Interdiction des sacs en plastique : Un débat qui n'en finit pas !
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 09 - 2022

A maintes fois, certains professionnels ont jugé unilatéral et précipité un tel décret gouvernemental.
Qui a dit que les sacs noirs en plastique sont interdits sur le marché local et qu'on ne doit jamais ni en produire ni en distribuer !? Cela n'est qu'une tirade écologique. L'idée de s'en débarrasser vint, depuis presque cinq ans, sans qu'elle ne prenne forme. Elle est encore en gestation, bien qu'un décret gouvernemental ait été promulgué en janvier 2020, fixant les types de sacs en plastique dont la production, l'importation, la distribution et la détention sont interdites sur le marché intérieur. Et les propositions et supputations fusaient, alors, sur fond d'un débat qui n'en finit pas.
Le GPP accepte, si...
Au début, le Groupement professionnel du plastique (GPP), œuvrant sous la bannière de Conect (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie) avait jugé unilatéral et précipité un tel décret ministériel. Sauf qu'il y avait eu, avec certaines grandes surfaces, des conventions de gré à gré, sans aucun fondement juridique. Toutefois, ces sacs noirs, dits à usage unique, n'ont pas disparu du marché. On les trouve partout dans nos supermarchés, nos souks hebdomadaires et même dans les échoppes les moins achalandées. Dans la nature, il y en a trop ! Selon un rapport de l'ONU, environ 5.000 milliards de sacs plastiques à usage unique sont consommés chaque année dans le monde, soit 10 millions ou presque par minute. Et pourtant, nul n'en est conscient. Sous nos cieux, on les réutilise encore. D'autant plus que leur commercialisation ne fait pas du marché noir. Réellement, leur interdiction n'a eu aucun sens. A moins que, sous l'effet d'annonce, le secteur ait été légèrement secoué. De quoi Conect avait eu peur. Son patron, Tarek Cherif avait, alors, déclaré qu'une quinzaine de fabriques sur l'ensemble de 84 entreprises spécialisées ont fermé boutique, mettant 300 postes d'emploi au chômage technique. Et si cette interdiction brutale des sacs noirs ne soit pas révisée à bon escient, il y a un fort risque de voir les 12 mille emplois que compte cette industrie partir en vrille, avait-il également prévenu. Selon lui, le problème résidait essentiellement dans la manière avec laquelle fut géré ce dossier. Soit, le premier projet-loi n'a pas été fait dans la dentelle. Sinon, le GPP était d'accord sur sa portée écologique et la nocivité de ses sacs en plastique à usage unique. Mais il est plutôt contre la décision d'interdiction telle qu'elle a été prise, autrefois, par le ministre de tutelle.
Telle une rengaine, cette question, si récurrente, refait surface. L'on continue à y penser, sans venir à bout du problème. Les professionnels, eux-mêmes, ont beau chercher une alternative. Encore une fois, le ministère de l'Environnement avait agi, en connaissance de cause, mettant un terme à la fabrication de certains types de sacs en plastique. Cette décision qui devait, naguère, prendre effet, fut, alors, suspendue, sous la pression des professionnels. Ces derniers avaient défendu leur part du marché, quitte à déclarer faillite. Mais qu'est-ce qui a changé, cette fois-ci. Tout semble recommencer de plus belle, dans la logique d'aboutir à un accord gagnant-gagnant.
Reconversion professionnelle
La toute récente séance présidée par la ministre de tutelle, Leila Chikhaoui, a permis également de débattre de l'arrêté relatif à la fixation des normes d'évaluation de la biodégradation des sacs en plastique destinés au marché intérieur. La Chambre syndicale des fabricants du plastique relevant de l'Utica a, de son côté, convenu de poursuivre la coordination quant aux orientations adoptées ailleurs, visant à préparer un document international qui mettra fin à la pollution plastique d'ici 2024. Car, changer d'activité de jour au lendemain, c'est dur. D'où, une vraie reconversion professionnelle serait de mise. Dès le début, le GPP proposa une étude, voire une feuille de route bilatérale qu'elle soit conjointement élaborée, avec des objectifs précis, des mesures d'accompagnement en matière de financement de la transition dans des délais raisonnables. Afin de pouvoir en finir avec ses sacs noirs.
Par ailleurs, il faut dire que le présent décret gouvernemental interdisant tous types de sacs en plastique n'est pas aussi clair pour être dûment appliqué. Son article 3 stipule leur interdiction sur le marché intérieur. C'est quasiment tous types de sacs en plastique nuisibles à la santé de l'homme et à l'environnement. Il s'agit, somme toute, de sacs en plastique à usage unique, sacs d'emballage primaire, dont l'épaisseur est supérieure à 15 microns, sacs en plastique oxo-dégradables, ainsi que les sacs portant la mention «sac biodégradable» dont les essais et analyses montrent qu'ils ne répondent pas aux exigences de la biodégradation. Il est aussi question d'interdire les sacs en plastique composés en métaux lourds supérieurs à 100 ppm, ainsi que les sacs ne portant pas le marquage mentionné à l'article 4 du présent décret gouvernemental.


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