Le CinéMad'art s'est associé au British Council Tunisia pour proposer des adaptations cinématographiques de l'œuvre de l'un des plus grands auteurs et dramaturges de tous les temps. Le 23 avril dernier on célébrait les 400 ans de la mort de William Shakespeare. L'auteur de Roméo et Juliette, Macbeth, Le Roi Lear, demeure, quatre siècles après sa mort, l'un des plus grands dramaturges de la culture anglaise. Il est à ce jour au troisième rang des auteurs les plus traduits en langues étrangères. Ses pièces de théâtre sont encore jouées et ses textes adaptés un peu partout dans le monde. Poète mais surtout écrivain, William Shakespeare est né en 1564 à Stratford-upon-Avon, dans le centre de l'Angleterre. Fils d'un riche marchand et notable de la ville de Stratford et d'une aristocrate, il grandit dans un milieu confortable qui lui permet d'accéder à un certain niveau d'études. Néanmoins, le jeune homme sera déscolarisé en 1577 en vue d'aider son père alors en mauvaise passe. William Shakespeare meurt le 23 avril 1616, à l'âge de 52 ans, dans sa ville natale. L'homme aura notamment construit sa réputation sur sa capacité à représenter les différents aspects de la nature humaine comme en témoigne son œuvre. Sous nos cieux on n'a pas oublié de célébrer ce 400ème anniversaire de la disparition de William Shakespeare. Du côté de Carthage, le CinéMad'art s'est associé au British Council Tunisia pour proposer, du 28 avril au 5 mai, des adaptations cinématographiques de l'œuvre de l'un des plus grands auteurs et dramaturges de tous les temps. En effet le cinéma, depuis ses débuts (le film muet), s'est emparé de l'œuvre de Shakespeare dans des films de quelques minutes. Le programme a inclus des films tels que «Richard III» de Richard Loncraine, «Macbeth» de Justin Kurzel, «Henry V» de Laurence Olivier, «Othello» de Olivier Parker, «Romeo and Juliet» de Franco Zeffirelli, «Hamlet» et «Much ado about nothing» de Kenneth Branagh. Ce dernier a marqué la «renaissance shakespearienne» cinématographique des années 90. Le succès de sa version filmée en 1993 de «Much ado about nothing» (où se côtoient comédiens américains et britanniques) a apporté aux producteurs hollywoodiens la preuve que le «filon shakespeare» mérite d'être exploité. Le fameux «King Lear», admirablement porté à l'écran, en 1971, par Peter Brook, était également au menu. Peter Brook s'est inspiré des écrits du théoricien Jan Kott qui rapproche le «King Lear» de Shakespeare et le théâtre de Samuel Beckett.