La Fédération internationale de boxe demande un comité ad hoc neutre au sein de la fédération tunisienne. Les responsables de l'Aiba (Fédération internationale de boxe), basée à Lausanne, reviennent sur le dossier de la Fédération tunisienne de boxe. Un dossier qui, avouons-le, reste «boîteux» puisqu'à la suite de la destitution de l'ancien bureau (et on croit savoir que c'est pour malversation), le ministère de tutelle a nommé un nouveau bureau provisoire pour préparer de nouvelles élections et les Jeux olympiques, mais tout en gardant quelque six membres du bureau contesté. En tant qu'instance régulatrice, l'Aiba a demandé la nomination d'un nouveau comité ad hoc neutre et qui ne soit pas de l'ancien bureau. Pour l'Aiba, la nomination du nouveau bureau n'est pas conforme au règlement international avec intervention de forces extérieures aux instances sportives. Ainsi elle demanderait à la Fédération tunisienne de boxe d'insuffler du «sang neuf» pour accompagner le nouveau bureau présidé par M. Kamel Deguiche. Fallait-il un rappel à l'ordre pour que le ministère écarte les six membres mis en doute et qui représentent un reliquat de l'ancien bureau ? Autre point sur lequel l'Aiba a attiré l'attention c'est celui des élections. La fédération tunisienne est appelée à fixer un calendrier pour les élections d'un nouveau bureau. Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'élection alors que le bureau provisoire est appelé à les préparer juste trois mois après sa nomination? Ainsi c'est au ministère de tutelle de communiquer sur les raisons qui l'on poussé à garder ces six membres ainsi que sur cette question des élections. Si ce bureau possède une dérogation post-Jeux olympiques, on gagnerait à le savoir via une communication officielle. Un bureau fédéral qui doit résoudre les problèmes d'une discipline tout le temps pleine de contestations et qui doit faire ses premiers pas dans la formule (Aiba Professional Boxing) avant la fin 2016, sinon il risque la sanction.