Toujours pas d'annonce officielle au sujet des prochaines élections du bureau devant diriger la fédération tunisienne de boxe. Rappelons que depuis la démission de l'ancien bureau présidé par Hédi Bougarras, c'est un bureau provisoire conduit par M. Kamel Deguich qui veille à la bonne marche de la fédération. Sauf que les choses sont censées prendre un peu plus d'allure, d'autant plus qu'on croit savoir que c'est au début du mois de novembre que ces élections devraient avoir lieu selon l'Aiba (international boxing association). Rappelons également que ces élections devaient avoir lieu le 13 septembre 2014, sauf que l'Aiba a rejeté deux listes pour cause de non-conformité «morale» de certains candidats aux statuts internationaux. Ce qui a poussé l'ancien bureau à présenter sa démission; et ce qui a conduit l'autorité de tutelle et la FTB à entrer dans une polémique qui a pris une certaine ampleur... Cherchez l'erreur ! L'instance internationale campait sur sa position de ne pas accepter certaines personnes (arguments à l'appui). En face, les autorités de tutelle ont agité le drapeau tunisien au nom de la souveraineté nationale. Une chasse aux sorcières aurait même vu le jour. Bref, c'est un peu le résumé des derniers épisodes. Actuellement, on est dans l'expectative de ces nouvelles listes. Qui se présente ? Pas encore de listes officielles non plus : on parle de fusion de listes pour en tirer un meilleur cru. Plusieurs voix s'élèvent aussi pour que la vraie famille de la boxe (entraîneurs, arbitres et médecins certifiés par l'Aiba) se présente pour diriger une discipline terriblement menacée aujourd'hui. Et il semble que cette idée ait commencé à faire son bonhomme de chemin. Car les rares membres, les plus éclairés de la famille de la boxe commencent à comprendre que c'est parce qu'ils ont laissé leur destin entre les mains de personnes qui ne connaissaient rien à la discipline et qui viennent essentiellement faire de la figuration que la situation est devenue catastrophique. Mais le problème est que ces quelques membres éclairés ne répondent pas aux critères fixés par le règlement intérieur de la FTB, en particulier, celui du niveau scolaire. Par contre, l'instance internationale les aurait acceptés parce qu'ils sont homologués par ses services.