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Une race en voie de disparition
Dossier : Sait-on former des sportifs de haut niveau ? (Partie 1 — Foot-ball)
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 05 - 2016

Les entraîneurs formateurs ne courent plus les rues. Dommage.
Il ne faut pas y aller par quatre chemins. Si nos footballeurs ne s'exportent plus, c'est qu'il y a beaucoup de raisons. La principale touche les entraîneurs formateurs. Jadis, ils avaient pour noms Hamid Dhib, Mokhtar Tlili, Mohamed Gritli, Amor Amri, Walid Hidoussi, Youssef Zouaoui, Hassen Malouche, Ahmed Ajlani, Skander Kasri, Khemaïs Laâbidi, Lotfi Hsoumi, et la liste est longue, avec nos excuses pour ceux que nous avons oubliés. La caractéristique de ces entraîneurs est qu'ils ont débuté avec les jeunes. Entamer une carrière d'entraîneur dans les catégories des jeunes n'est pas chose aisée. Il faut une sacrée dose de patience et de savoir-faire pour diriger des enfants en bas âge et leur apprendre l'abc du football. Ces entraîneurs avaient entre autres le sens du sacrifice et une patience incroyable. Ils passaient des journées entières à se consacrer à la formation pour offrir à leurs clubs respectifs les champions de demain. Ils étaient attentifs au moindre détail, au moindre geste technique de leurs pousses pour apporter les correctifs nécessaires. Ces entraîneurs avaient aussi le flair, ce qui n'est pas une mince affaire. Ils savaient détecter les talents. La formation est primordiale dans la carrière du footballeur.
Ils ne courent plus les rues
Jadis, les footballeurs professionnels exportables étaient légion.
Depuis les années 1950. En ce temps-là, les entraîneurs formateurs étaient pour la plupart des étrangers. Nous citerons Pazmendi, Kristic, Fabio et André Nagy.
Ils avaient l'art de façonner des footballeurs de qualité. Cette trempe d'entraîneurs n'existe plus malheureusement de nos jours. Avant, les Mejri, Hénia, Belghith, Lahmar, Kerrit et consorts faisaient les beaux jours des clubs de l'Hexagone.
Aujourd'hui, les footballeurs tunisiens exportables se comptent sur le bout des doigts. Du moins ceux qui réussissent à se frayer un chemin parmi les grands. Après Hatem Trabelsi et Radhi Jaïdi, Aymen Abdennour est en train de réussir une carrière digne de ce nom. Ces trois joueurs ont été bien formés dans leurs clubs. Ils assurent aujourd'hui.
C'est dire que la préformation et la formation sont les clés de la réussite. Les jeunes qui réussissent plus tard ont été façonnés de telle sorte à supporter les sacrifices nécessaires pour faire long feu. Ce qui manque aujourd'hui chez les footballeurs tunisiens, c'est principalement le travail spécifique.
Cela s'apprend dans les catégories des jeunes. Une fois arrivé chez les aînés, le jeune footballeur doit avoir un bagage technique et tactique adéquat. Nous remarquons de nos jours que les entraîneurs des jeunes sont eux aussi condamnés à gagner et à remporter des titres. Ils sont les otages d'un système où il faut remporter des titres pour se mettre en évidence et avancer dans leur carrière. C'est une grosse erreur que nous n'arrivons pas encore à rectifier.


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