Pourquoi ne pas revoir le taux de fiscalité à la baisse, de manière à satisfaire toutes les parties concernées ? Le trésorier du CSS, Habib Hammami, connaît mieux que quiconque les problèmes de fiscalité qu'affrontent les clubs sportifs tunisiens pour avoir endossé la responsabilité dans ce secteur, durant pas moins de 20 ans. Pour lui, les règlements en vigueur ne sont point adaptés aux difficultés qu'affrontent les clubs, ce qui les oblige à ne pas divulguer le montant exact des salaires de leurs joueurs aux autorités concernées. Ces règlements, a-t-il souligné, sont les mêmes que ceux appliqués pour les autres secteurs, où leurs employés travaillent durant leur carrière de quarante ans ou même plus. Quant aux joueurs, la durée de leur parcours est trop restreinte, ce qui explique le montant élevé de leurs salaires. Appliquer les mêmes normes, c'est les priver d'un montant des plus élevés qui pourrait leur déblayer ensuite le chemin vers une vie décente, après avoir consacré le plus clair de leur jeunesse au sport. Aussi, je propose qu'on revoit à la baisse le montant des taxes qui sont imposées aux joueurs, aussi bien locaux que ceux venant d'autres pays, d'autant que les trésoreries des clubs pourraient bénéficier de l'apport provenant des transferts de certains de leurs joueurs à l'étranger avec des montants bien consistants, ce que la trésorerie de l'Etat en tirera profit aussi, avec le montant de devises étrangères bien consistant qui renflouerait sa caisse. Comme quoi, chacune des parties concernées bénéficiera d'une probable révision des lois actuellement en vigueur. Ce dossier mérite d'être examiné avec pondération...