Le Club Africain tient à mettre fin à une longue période de disette. Le Club Africain respire à nouveau à plein nez en cette fin d'été. C'est qu'entre-temps, Dame Coupe a agi comme un stimulant, une aubaine pour se racheter après un exercice des plus mouvementés. Aujourd'hui, présent dans le dernier carré, il se découvre une mentalité de vainqueur avec un nouvel entraîneur et un groupe de joueurs épurés. Des ambitions grandissantes pour un club qui ne veut pas rater son rendez-vous avec l'histoire à ce stade du tournoi. Pour y parvenir, il faudra tout d'abord disposer de l'ASM dans son antre du Chtioui. Ce n'est pas une mince affaire mais les Clubistes y croient dur comme fer. En l'espace de quelques semaines, le CA est passé d'un statut de fauve blessé à un trop-plein d'émotions. L'engouement est de retour au Parc A et la détermination d'ensemble est plus que palpable. Il faut dire que Kaïs Yaâkoubi est arrivé avec de bonnes intentions et l'envie d'instaurer un jeu de qualité, souhaité par tout le microcosme clubiste. Seulement, le CA a encore tout à prouver. Et ce n'est pas une victoire laborieuse mais méritée face à l'ESM qui le «blanchira» d'une saison sortante décevante. Bref, cet après-midi, plus que jamais, le CA doit confirmer son renouveau et se repositionner sur l'échiquier. Volet stratégique, l'on note que plus les jours passent, plus le plan de jeu de Yaâkoubi semble clair. A tel point que le volume de jeu proposé récemment à gagné en fluidité et en rigueur. Qui a dit que les crises s'éternisent au Parc A ? Un temps dans une mauvaise passe, le CA a retourné la situation pour se relever et se reprendre en main. Reste maintenant à faire preuve de régularité pour ne plus replonger dans la perplexité et rechuter. On prend les mêmes, quoique... L'ASM n'est pas l'ESM. le Chtioui est exigu par rapport à Radès. Et la qualité de la pelouse est toute autre. Quant au public, il sera forcément tout acquis à la cause marsoise, quoique les supporters clubistes, c'est bien connu, suivent leurs préférés comme leurs ombres. Bref, ce ne sera pas du tout cuit, bien au contraire. Cela dit, pour toucher au but et passer en finale, Kaïs Yaâkoubi va devoir trouver la bonne formule pour espérer une confirmation significative des progrès accomplis. Optera-t-il de nouveau pour un 4-4-2 en losange ? Si l'ossature proposée face à l'ESM ne sera pas chambardée, le staff technique dispose aussi d'autres alternatives; tel que Belkhiter sur le flanc droit, sachant que Agrebi n'a pas encore retrouvé toutes ses sensations. Pas de changements sur le flanc opposé et dans l'axe avec les reconductions de Haddedi, Fakhredinne Jaziri et Bilel Ifa. Plus haut, le tandem de sentinelles Ben Yahia-Khlil évoluera juste derrière Srarfi et Chenihi. Les deux milieux offensifs précités devront quant à eux assurer une bonne transition (milieu-attaque), et surtout, combiner avec les deux pointes que sont Khelifa et probablement Jacques Besson. Enfin, les Seïf Jaziri, Meniaoui, Oueslati et Ghandri peuvent être lancés en cours du jeu. Leur incorporation étant tributaire du cours des événements.