La famille de l'Olympique de Sidi Bouzid est en deuil : elle vient de perdre son président dans la discrétion la plus totale. Le président de l'OSB, Abdelkader El Afi, s'est éteint mardi après un long combat contre la maladie. Cette disparition a été ressentie avec une profonde émotion et tristesse à Sidi Bouzid où on savait et on percevait la qualité d'un président qui avait toujours été au four et au moulin, et qui n'a pas lésiné sur les moyens pour être, d'abord, l'artisan de l'accession de l'OSB pour la première fois de son histoire en Ligue 1, et faire, ensuite, de son équipe l'une des surprises les plus agréables au championnat de la saison écoulée. Depuis que la maladie l'avait éloigné, personne n'a réussi à meubler sa place restée vacante, et les Olympiens en ont souffert atrocement et en ont payé le prix avec une entame de saison quasiment ratée vu les énormes problèmes financiers rencontrés et le potentiel humain assez réduit et démuni mis à la disposition du staff technique. Abdelkader El Afi était l'exemple type de président de club qui s'investit à fond dans la mission qui lui est confiée et qui se donne sans compter physiquement et financièrement. L'OSB mettra du temps pour trouver un successeur de son calibre et de sa trempe. Que Dieu le Tout-puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l'accueille dans son Eternel Paradis.