«Le retour du public dans les stades est plus que jamais nécessaire», insiste le président de l'Etoile Sportive de Métlaoui «La dernière mesure d'augmenter de 20% le quota actuel des spectateurs est franchement à saluer. Mais elle reste à mon sens insuffisante car on doit aller jusqu'à 70% de la capacité du stade et permettre à un maximum de gens de venir assister aux rencontres. En dehors des quatre grands clubs, tous les autres sont logés à la même enseigne. Ils souffrent le martyre avec le budget squelettique dont ils disposent, et l'assèchement des recettes que ce soit les subventions du ministère, l'accord avec Promosport qui n'a pas été renouvelé... Je dis tout simplement : «Ouvrez les portes des stades !». D'autant qu'à Métlaoui, nous n'avons jamais eu de problèmes d'ordre sécuritaire. Nous avons d'ailleurs gagné la saison dernière le Prix du fair-play parmi les clubs de Ligue 1. Alors, pourquoi pas une nouvelle augmentation du quota des spectateurs dès le mois de janvier prochain ? Qui n'a pas besoin de 200 mille dinars supplémentaires, par exemple provenant des recettes aux guichets ? Le plus drôle, c'est que notre quota était de 1.700 personnes la saison précédente. Il n'est plus cette saison que de 1.200 spectateurs. On nous a dit que notre enceinte n'était pas fiable. Et je vais appeler à nous accorder notre ancien quota. Par ailleurs, les travaux d'entretien effectués durant la dernière trêve ont permis de bloquer définitivement quelques poches autorisant la resquille des spectateurs. A présent, plus de resquille dans notre stade municipal. Comment drainer un budget de trois millions de dinars que nous dépensons chaque saison? L'argent manque cruellement aux clubs. Le professionnalisme que nous pratiquons est vraiment prématuré compte tenu du peu de moyens disponibles. Si la majorité au sein de l'Amicale des présidents se prononce pour un arrêt du championnat dès la 5e journée, je vais y souscrire».