Aujourd'hui, jeudi 24 novembre, on commémore le premier anniversaire du martyre de 12 membres de la sécurité présidentielle victimes d'un attentat-suicide, à l'avenue Mohamed-V à Tunis, au moment où ils s'apprêtaient à prendre le bus qui devait les ramener au palais de Carthage pour regagner leurs postes Aujourd'hui, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, rendra un hommage mérité à la mémoire des martyrs de l'institution sécuritaire en inaugurant un mémorial qui porte leurs noms à la caserne de Gammarth où exercent les membres de la sécurité présidentielle et de la protection des personnalités nationales. Plus qu'un geste de fidélité à la mémoire des 12 agents de la sécurité présidentielle qui ont consenti le sacrifice suprême dans la guerre que mène la Tunisie contre l'hydre terroriste, le chef de l'Etat ira réaffirmer la reconnaissance des Tunisiens et des Tunisiennes à leurs enfants qui ont choisi de combattre la haine, le terrorisme et le déni de la vie sous l'emprise d'une idéologie fasciste prônant la mort et n'ayant aucun rapport avec l'Islam, religion de paix, de tolérance et de liberté. Le président de la République réitérera aussi la volonté ferme de la Tunisie de poursuivre son combat contre les terroristes avec la conviction que la guerre antiterroriste est toujours d'actualité et que les réussites engrangées ces dernières semaines par nos forces armées et de sécurité intérieure contre ces mêmes terroristes ne font que renforcer davantage l'engagement national à éradiquer le cancer terroriste et à démasquer ceux qui continuent à soutenir ou à exprimer de la sympathie envers «ces jeunes qui ont dévié de la voie juste et qui méritent qu'on leur donne la chance de se repentir». Quant à ceux qui ont fait de l'instrumentalisation politicienne du dossier de l'indemnisation des familles des martyrs de l'institution sécuritaire leur occupation favorite, qu'ils appartiennent à des partis politiques réputés pour leur opportunisme bas de gamme ou à des syndicats sécuritaires sous la coupe de ces mêmes partis, ils auront aujourd'hui l'occasion de voir que la Tunisie n'oublie jamais ses martyrs, qu'elle ne traite pas leurs dossiers selon la formule deux poids deux mesures et qu'elle ne lâchera jamais leurs familles et leurs enfants à leur sort. Au sein du syndicat des forces de la sécurité présidentielle, on est convaincu que «le sang versé par nos collègues pour que triomphent la démocratie et la liberté ne séchera pas tant que le dernier terroriste n'est pas arrêté et tant que la justice ne dit pas son dernier mot». Est-il utile de rappeler à ceux qui ne lisent rien et qui prennent leurs analyses pour des vérités scientifiques que le projet de loi de finances 2017 a prévu des dispositions au profit des familles des martyrs de l'institution sécuritaire, dont en premier lieu les facilités qui leur seront accordées pour que les enfants et les veuves de nos martyrs accèdent à un logement digne du sacrifice consenti par leurs pères et leurs maris. Il reste que ceux qui décident de faire du dénigrement systématique leur fonds de commerce ne peuvent jamais sortir de la prison du mensonge où ils ont choisi de s'installer.