La carte géographique numérique des centres de santé de base est un outil efficace pour faciliter l'accès à l'information ainsi que l'interactivité avec le citoyen. Un point de presse a été organisé hier, par l'Observatoire «Mourakiboun» afin de présenter la première étape du projet «Observation des centres de santé de base». Il s'agit de la création d'une carte géographique numérique, regroupant tous les centres de santé de base dans les 24 gouvernorats afin de mieux les visualiser. Cette opération de «mapping» a été réalisée dans 2.077 centres de santé de base, sur un total de 2.123. «Cet outil numérique pratique permettra aux responsables du domaine de visualiser les centres de santé de base sur la carte et de bien prendre les décisions relatives au secteur», explique Mohamed Marzouk, vice-président du réseau «Mourakiboun». La carte numérique a été publiée sur la page «Facebook» du réseau «Mourakiboun» et est accessible sur le lien mourakiboun.github.io/sante. Les données et le téléchargement du lien sont ouverts au public. «En effet, 70 observateurs relevant du réseau Mourakiboun se sont déplacés sur les lieux, dans les 24 gouvernorats durant six mois afin de créer cette carte interactive. Chaque observateur était équipé d'une tablette numérique disposant d'une application qui regroupe les données sur le centre et d'un GPS afin de localiser le centre», a ajouté le vice-président. Les résultats de l'observation des centres de santé de base regroupant les dispensaires, les salles de soins et les hôpitaux de circonscription ont permis de réaliser cette carte géographique qui met en relief la distribution des centres des services de première ligne en Tunisie. «Quant à la prochaine étape du projet, elle se focalisera sur l'évaluation des méthodes du travail dans ces centres, le diagnostic des équipements, des horaires de travail... et proposera pendant cette phase de diagnostic de créer une plateforme afin de mettre à jour les nouvelles données et de maintenir l'interactivité avec le citoyen», explique le Chef de projet Mahdi Limem. A noter que le projet est financé par l'Institut National Démocratique (NDI).