Un travail de fond est de mise pour que le volley-ball national retrouve son lustre d'antan La passation des pouvoirs a eu lieu. La page Mounir Ben Slimène est bel et bien tournée. Le nouveau bureau a pris, hier soir, les destinées de l'instance fédérale. Une nouvelle ère commence pour notre volley-ball. La fédération, sujet pendant très longtemps des critiques pour sa politique désastreuse et ses échecs, a suscité l'inquiétude de la grande famille du volley-ball qui s'est lancée dans une campagne sournoise contre l'institution, contre son président et ses dirigeants. L'on estime que le bureau élu l'a bien compris. Aujourd'hui, sans des structures bien établies, sans une assise financière suffisante, un sport a du mal à trouver sa place dans le monde des grands. Les spectateurs, les sponsors, les médias demandent toujours plus de professionnalisme aux athlètes mais aussi et surtout aux dirigeants. Ce professionnalisme, dans toutes ses structures, doit être l'ambition de la Ftvb pour les années à venir. C'est par son énergie qu'il doit insuffler au volley-ball national le dynamisme propre à permettre à ce sport d'aller au-devant de la scène, et de gravir les échelons. On veut une fédération puissante, capable de mener des réformes et de relever les nombreux défis qui l'attendent. Le nouveau bureau fédéral est appelé à se mettre au travail avec acharnement et beaucoup de savoir-faire. Un plan d'action et de sauvetage est plus que nécessaire, qui se scinde essentiellement en trois parties : Une amélioration des structures, la professionnalisation de leur gestion, de leur administration et de leurs compétitions. L'adoption systématique de la planification à long terme des activités sportives. Le développement des structures techniques et de marketing. La Ftvb doit tisser des liens plus étroits avec les autorités, les divisionnaires, les clubs, intensifier les rapports avec les médias, impliquer des personnalités nationales à la cause du volley-ball. Nous sommes fermement convaincu qu'un progrès extérieur, quel qu'il soit, n'est viable que s'il s'appuie sur un progrès intérieur. En effet, le renforcement des communications internes est primordial, de même qu'une meilleure coordination entre les responsables des départements de la Ftvb. Il faut que l'information circule plus largement de manière à ce que les responsables soient mieux au fait de toutes les questions. Concernant la fédération, l'ensemble du personnel doit assister à davantage d'épreuves de volley-ball et de beach-volley afin d'améliorer la communication avec les joueurs, les entraîneurs et les clubs et de perfectionner les compétences de tout un chacun en matière d'organisation. L'objectif ultime est d'instaurer au sein de la Ftvb un environnement de travail à la fois plus ouvert, plus rationnel et plus fluide. N'ayons pas peur des idées nouvelles et des initiatives. Au contraire, faisons tout pour les encourager. Au travail. Tous nos vœux de succès. Fivb : absence tunisienne Après la tenue de son congrès mondial, récemment, en Argentine, la Fivb vient de dévoiler la composition de son nouveau bureau exécutif et celle du conseil d'administration. On enregistre, avec beaucoup de regrets, l'absence de la Tunisie dans les deux comités. Sur les neuf membres du bureau exécutif, deux représentent l'Afrique; il s'agit de l'Egyptien Amrou Alouani et de la Marocaine Bouchra Hajji (élue à peine deux ans à la tête de la fédération de volley-ball de son pays). On trouve également ces deux personnalités dans la liste des 33 membres que comprend le conseil d'administration de la Fivb aux côtés du Nigérian Habu Ahmed Gunnel et du Camerounais Majoré Louis Timba. Championnat arabe : l'Egypte succède à la Tunisie Le Championnat arabe des nations, organisé au Caire, s'est soldé par la victoire de l'Egypte qui a battu en finale le Bahreïn sur un score net. La troisième place est revenue à l'Irak, victorieux des Emirats Arabes Unis par le même score. En remportant leur troisième titre, les Pharaons succèdent aux Tunisiens au sommet de la pyramide arabe. Notons que la Tunisie se taille la part du lion avec sept titres.