Les nouveaux responsables cabistes arriveront-ils à s'en sortir ? On ne l'aura jamais suffisamment rappelé. Le CAB se trouve dans une situation financière catastrophique. Les fans «jaune et noir» ne sont peut-être pas conscients de la lourdeur de l'héritage laissé par l'ancien comité directeur, mais il est de notre devoir de les informer du mieux possible. Le club nordiste est dans la tourmente. Outre le déficit record de 5,8 milliards de nos millimes et les 2,7 autres milliards de millimes que le CAB doit à l'ex-président, on nous déterre aujourd'hui d'autres affaires non encore réglées depuis des années. On ne pense plus aux 22 mille dinars qu'un établissement hôtelier réclame au comité directeur actuel ni les arriérés dûs à la CNSS. Il s'agit d'un simple hors-d'œuvre. On a appris récemment d'une source officielle que le CAB doit à une institution bancaire la somme de 500 mille dinars depuis 1998. Les responsables, à cette époque-là, avaient promis de verser, dans un premier temps près de 100 mille dinars. Le versement n'a pas eu lieu et on a fait la passation sans honorer cet engagement. Le CAB était alors «embourbé» jusqu'au cou dans les affaires. Plusieurs personnalités étaient citées, et tout le monde s'en est sorti. Et ce n'est pas fini ! On a appris, également de la même source, qu'une société dont on taira le nom aurait déposé une plainte contre le CAB pour non-paiement de 84 mille dinars pour services et achats. Enfin, la Stir aurait fait la même chose à l'encontre du CAB pour non-respect des règlements contractés entre les deux parties concernant l'utilisation du logo de la Société de raffinerie de pétrole à Bizerte. Le CAB court toujours derrière les subventions qui n'arrivent pas... Le président Abdessalem Saïdani se trouve ainsi dans une situation que l'on n'envie guère. L'éventuel transfert de Youssofa en hiver au CA, et le probable départ de Kchok à l'EST à la même période donneront-ils une bouffée d'oxygène aux responsables actuels ?