«La trêve de la CAN sera mise à profit pour installer un nouveau tartan qui mettra fin au supplice actuel», promet le président métlaouien «L'année prochaine, la ville de Métlaoui va bénéficier d'une meilleure infrastructure sportive. Il ne dépend que de l'entrepreneur chargé des travaux de réengazonnement ou de réfection d'abréger les délais afin que tous les éléments de consolidation de cette infrastructure soient disponibles le plus tôt possible. Le tartan a ses limites et une durée de vie : tout le monde, tous les footballeurs de la ville s'entraînent dessus. On va installer un nouveau gazon artificiel de 5e génération et gazonner l'annexe pour un coût, me dit-on, qui avoisine un million de dinars. Après un mois et demi de trêve, cet hiver, j'espère que le central sera prêt afin que l'on ne soit pas astreint à un statut de SDF. Déjà, cela suffit avec nos déplacements quasi-quotidiens pour nous entraîner à l'annexe de Gafsa. Cela constitue une gêne terrible que de voir neuf ou dix équipes des deux clubs de Métlaoui s'entraîner à tour de rôle sur notre pelouse qui n'en est plus une. Vous devez vous dire comment cela est possible pour un club professionnel. La tribune centrale est en construction. Une salle couverte est en train de voir le jour, et sera fin prête — si les délais sont respectés — l'été prochain. Bref, l'année 2017, l'infrastructure subira un lifting de nature à renforcer la pratique du sport par les jeunes de la ville. «Un complexe sportif sur la route de Gafsa» Mais tout cela reste de l'ordre des mesures urgentes de replâtrage. Car un jour ou l'autre, il faudra créer un complexe sportif. On veut sortir de la ville et construire un tel projet longtemps attendu sur la route de Gafsa. Pour un club de L1, il faut envisager des mesures ambitieuses : un terrain gazonné des tribunes modernes de 5 mille places, une salle couverte fonctionnelle. Sinon, pourquoi instituer le professionnalisme si on est incapable de répondre à ses charges? Dans ce cas-là, il aurait mieux valu s'en tenir à un simple régime de semi-professionnalime qui aurait mieux traduit nos moyens plutôt limités de l'heure. Les clubs paient leurs joueurs et entraîneurs comme s'ils évoluaient en Allemagne. Ils vivent nettement au-dessus de leurs moyens. Avec les retombées négatives inévitables sur l'équipe nationale qui paie en quelque sorte la note. Il est temps de repenser toute notre gestion du football d'élite».