Le Groupe de la Banque mondiale, en collaboration avec le magazine « African Business », a procédé au classement des meilleurs recruteurs et employeurs en Afrique en 2016. Le magazine « African Business » a publié son «employeur de choix» dans le cadre d'un classement annuel. Le Groupe de la Banque mondiale a participé à ce travail important. L'enquête est basée sur une série de critères dont ceux qui concernent l'attraction des futurs employés. Sur cette base, un classement des entreprises et des institutions prend en considération le point de vue des employés qui ont été invités à indiquer quels sont les meilleurs endroits pour travailler en Afrique. Le classement effectué en collaboration avec le magazine précité s'est basé sur les carrières professionnelles en Afrique. Selon le consultant en ressources humaines mondiales, Willis Towers Watson, « plus de 20.000 diplômés et employés ont répondu au sondage sur une base de 100 questions, ce qui en fait l'étude la plus complète en son genre ». Le classement fournit une analyse quantitative sur le travail effectué par un grand employeur dont la popularité est établie. L'industrie pétrolière en vedette L'étude de cette année a été considérée par le Groupe de la Banque mondiale comme la plus forte dans la mesure où elle a permis de classer un grand nombre d'employeurs. Les mieux classés sont ceux qui ont fourni une proposition de valeur intéressante, même en période difficile. Pour le secteur de l'industrie du pétrole et du gaz à l'échelle mondiale, deux entreprises de ce secteur prennent les deuxième et troisième places, à savoir respectivement « Exxon Mobil » et « Chevron ». Expliquant les résultats de cette année, Sarah Roe, co-fondateur de « Global Career Company », et un spécialiste de recrutement africain estiment que « l'attraction des employés et des futures recrues constitue la clé de la réussite pour les employés potentiels. En substance, le premier critère pour la rétention des talents en Afrique est la bonne gestion des ressources humaines, l'implication de l'employé qui doit croire à la réussite de l'entreprise et avoir le sentiment de faire partie de quelque chose d'utile. » «Depuis le lancement de leur entreprise, déplore Sarah Roe, il y a eu des changements importants, notamment dans la fuite des cerveaux dont certains préfèrent tenter une expérience panafricaine. Ils cherchent à réaliser un équilibre entre leur travail et leur vie personnelle. L'impact social du travail est aussi important de nos jours que la récompense financière ». Dans une interview exclusive, Julie Essiam, chef de groupe des ressources humaines de « Ecobank » et spécialiste dans les affaires corporatives, partage également ses réflexions sur la façon dont sa banque gère un effectif de 20.000 employés en comptant sur les meilleurs talents. L'employeur en question propose à ses employés de valeur des avantages, ce qui permet de contribuer à la transformation de l'Afrique. L'un de ses principaux défis en tant que chef des RH est de développer des compétences en leadership. «Nous construisons des capacités de leadership dès le début en optant pour les talents. Nous pensons que cela est un élément clé de la transformation de l'entreprise», dit-elle. L'employeur tient à ce que les recrues potentielles partagent cette proposition de valeur qui est un aspect essentiel dans le processus de recrutement de la banque. Essiam est confiante que cette culture touche l'ensemble de l'organisation. Elle constitue l'une des principales raisons qui incitent les candidats à choisir de travailler pour « Ecobank ». Elle ajoute que les ressources humaines devraient être au cœur de toute entreprise qui veut progresser et avoir un rayonnement large. En tout cas, «Ecobank » place les ressources humaines au centre de sa stratégie. Celle-ci a été mise en place pour contribuer à la transformation de l'Afrique et soutenir une vision moderne de leadership, ce qui aura pour conséquence un impact sur le développement économique et social ».