L'enfant palestinien Abdallah Abou Zarqa, âgé de 5 ans, n'a pas supporté plus longtemps les effets de la faim qu'il a endurée à Gaza. Il est décédé lundi dans un hôpital de la ville d'Adana, en Turquie, après que des images de lui, criant « J'ai faim », sont devenues virales il y a quelques semaines. Il succombe à la dégradation de son état de santé, conséquence du manque aigu de médicaments, d'examens et de matériel médical à l'intérieur de la bande de Gaza. Sa mort survient après un long combat contre la maladie, la faim et les retards dans l'accès aux soins. Sa sœur, la petite Habiba, est actuellement alitée et lutte contre la mort, souffrant d'hypertrophie du foie, d'une septicémie et d'une malnutrition sévère. Selon les données des Nations Unies, les enfants représentent 80 % des décès attribuables à la famine utilisée comme arme par Israël contre les civils de Gaza. Plus tôt, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a affirmé que la faim et la malnutrition à Gaza ont atteint leur niveau le plus élevé depuis le début du conflit en octobre 2023. L'ONU a renouvelé ses appels aux autorités israéliennes afin qu'elles permettent l'entrée à grande échelle de l'aide humanitaire vers toute la bande de Gaza.