La campagne « Stop à la pollution » a renouvelé ses exigences, réclamant l'arrêt immédiat des unités industrielles polluantes à Gabès, responsables récemment de fuites ayant provoqué des cas d'asphyxie. Elle demande également l'ouverture d'une enquête sérieuse et urgente sur les récentes violations environnementales, la reddition de comptes par les responsables, et le suivi de l'état des personnes affectées. Dans un communiqué publié à la fin de la semaine dernière, la campagne « Stop à la pollution » a appelé à : -L'élaboration d'un programme complet de réhabilitation des zones touchées par la pollution industrielle à Gabès, incluant les oasis, les plages et la mer. -La définition par le gouvernement d'un calendrier précis pour la mise en œuvre d'une feuille de route claire visant à mettre fin à la pollution. -Le lancement d'un dialogue sociétal afin d'établir un modèle de développement alternatif dans le gouvernorat, respectueux de l'environnement et de l'être humain. Elle a également exigé : -Le lancement immédiat de l'exécution de la décision prise en 2017 concernant le démantèlement des unités polluantes à Gabès. -L'annulation des décisions prévoyant le doublement de la production liée au secteur du phosphate, la création d'une unité d'ammoniac vert et l'implantation d'industries d'hydrogène destinées à l'exportation. Ainsi que le retrait du phosphogypse .