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Mounir Jammali (Propriétaire d'un point de vente de Promosport) : «Un danger qui menace le monopole de l'Etat» Dossier : Paris sportifs, bookmakers, promosport et réseaux sociaux
Selon Mounir Jammali, la mobilisation de la société Promosport sera fortement décisive pour redonner vie à tout un secteur menacé par les jeux de paris sportifs en ligne illégaux. «A mon avis, l'apparition de Planet win en Tunisie en tant que jeu de paris sportifs en ligne a eu de multiples retombées néfastes sur la caisse de la société Promosport qui vient de perdre un grand nombre de ses fans. Pour eux, le Promosport n'est qu'un jeu de paris hebdomadaire qui cantonne ses parieurs à une liste fermée de matchs de football, dans des points de vente déterminés. Pas de concours national, les parieurs doivent passer par des points de vente physiques, et surtout payer les 25% de taxe sur la totalité des gains des jeux de hasard et loteries imposés par la nouvelle loi de finances tunisienne. Donc, le résultat est clair : une fuite continuelle des fans vers une autre plateforme de paris plus variée et avec plus de chances de gagner de l'argent. Volet juridique, je constate que l'Etat n'a pas pu reprendre le volant et mettre toutes les personnes impliquées dans cette affaire dos au mur et face à leurs responsabilités. En effet, le constat actuel révèle que les autorités sont toujours passives devant un secteur informel difficile à gérer. Côté logistique, il y a du nouveau. Les machines de paris à cotes sont actuellement disponibles dans la plupart des points de vente mais ne sont pas encore opérationnelles ! Franchement, il est temps que la société Promosport redonne vie à ce secteur en diversifiant les paris progressivement et en lançant un nouveau système qui permettra aux parieurs d'utiliser les téléphones portables. Car ce genre de paris sportifs illégaux constitue, sans aucun doute, un vrai danger qui menace le monopole de l'Etat. Pour conclure, l'Etat doit impérativement intervenir, par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports et celui du Commerce, et réglementer le secteur. Sinon on ne peut plus parler de monopole de l'Etat».