L'enfant terrible de Téboursouk frappe à la porte de la sélection tunisienne. Dylan Bronn est le type de joueur qui a connu une ascension fulgurante en passant de l'équipe réserve de Niort à l'équipe A en peu de temps. Actuellement défenseur de Niort, il s'est récemment confié à un site sportif, référence en matière d'informations sur les expatriés tunisiens. Joueur longiligne doté d'une belle charpente musculaire, cet arrière de 21 ans pourrait même intégrer le groupe à Kasperczak et enregistrer ses débuts avec le team Tunisie prochainement: «J'ai commencé à jouer au football à l'âge de 4 ans à l'AS Cannes. Je suis un pur produit du CDF de Cannes. J'y ai fait toutes mes classes. Puis, je suis parti faire un essai au Chamois Niortais en mars 2016. Ils avaient validé l'essai, mais pour l'équipe réserve au départ. Les choses se sont ensuite accélérées. L'été dernier, j'ai reçu un appel du coach de l'équipe A de Niort. Il m'a demandé d'intégrer de suite le groupe Pro. Les choses se sont emballées, et j'ai joué le match de la première journée de D2 contre le RC Lens. Je compte jusque- là 20 matchs en Ligue 2 et je me remets en question de manière permanente pour garder les pieds sur terre. Il faut dire que j'étais encore amateur il y a quelques mois. Mais bon, je ne mets pas la pression à ce sujet. J'avance. Mon club, Niort, occupe la 9e place du classement de Ligue 2. C'est un club sain avec beaucoup de joueurs valeureux. Il n'y a pas de pression médiatique. On peut y évoluer le plus sereinement possible. C'est un club familial où tous les gens se connaissent pratiquement.» «J'habite à 5 minutes du domicile de Touzghar» «Comme abordé ci-haut, mon poste de prédilection est défenseur central. J'ai aussi antérieurement évolué en tant qu'arrière droit et milieu défensif pour dépanner. C'est toujours bien d'avoir des solutions pour l'équipe. J'ai deux références: Thiago Silva est un modèle. Il n'est pas très costaud physiquement, mais dans les duels, il est doté d'une agressivité et d'une sérénité incroyables. C'est un virtuose dans la relance et un meneur d'hommes. Il y a aussi Raphael Varane qui brille par sa rapidité, sa vélocité et sa qualité d'anticipation. Il est jeune aussi, il est aussi passé par la case Ligue 2 au RC Lens. Et maintenant, il joue au Real Madrid. C'est quelqu'un qui me fait rêver. Volet personnel, je ne suis pas «un tank». Mais j'essaye d'être agressif sur l'homme. J'essaye aussi de travailler ma morphologie. En Angleterre, les arrières sont des «armoires à glace». Il faut s'y atteler pour gagner en vigueur et en vélocité. Chapitre familial, en été, je reviens au pays et je revois ma famille maternelle à Téboursouk. Maintenant, je confirme l'intêret que me porte la FTF. J'ai été approché. Ils se sont renseignés sur moi et mes origines. Ils ont regardé mes matchs aussi. Cela serait un immense bonheur et un grand honneur de porter le maillot des Aigles de Carthage. Je suis un supporter tunisien et je regarde tous les matchs de Tunisie. Je suis aussi un amateur inconditionnel du derby de la capitale entre le CA et l'EST. Je pense qu'il y a plus d'engouement pour ce match que pour un OM-PSG ! L'Etoile Sportive du Sahel est aussi un club costaud ». «J'ai déjà croisé Driss Mhirsi» «Pour revenir à la sélection, j'ai suivi la dernière CAN avec attention. Dans les phases de poule, j'ai été impressionné par le jeu qui a été mis en place dans les passes et dans les mouvements notamment. La Tunisie a relevé le niveau. Au milieu, il y a avait Msakni, Khazri et Selliti qui m'ont vraiment impressionné, surtout contre l'Algérie. Pour moi, c'est comme s'ils avaient gagné la CAN quand ils ont battu l'Algérie. C'était le match référence au niveau du jeu. J'ai croisé des joueurs tunisiens sur les terrains de Ligue 2. Je connais Yoann Touzghar. Il habite à 5 minutes de chez moi à Cannes. J'ai croisé Driss Mhirsi avec le Red Star. Il y a aussi Chaouki Ben Saada avec Troyes. C'est un fin technicien».