De nouvelles figures vont faire leur apparition dans une formule classique en 4-2-3-1 C'est la rentrée des classes. Depuis la 31e édition de la Coupe d'Afrique des nations remportée haut la main par le Cameroun, les hommes d'Henry Kasperczak ne se sont plus jamais retrouvés. Restés sur un énième frustrant quart de finale ils auront tout le loisir de démontrer contre le tenant qu'ils méritaient beaucoup mieux quand bien même on ne referait pas le monde avec des si. D'ailleurs, ce n'est plus le temps des regrets. Et c'est mieux ainsi quand on pense que dans un peu plus de deux mois, le team national sera dans le vif du sujet dès son baptême du feu aux éliminatoires de la CAN «Cameroun-2019». La première journée éliminatoire du groupe «J» programmée entre le 5 et le 13 juin prochain prévoit une affiche Tunisie-Egypte incandescente et dans la pure tradition des derbies nord-africains. Et il va de soi que la double confrontation entre les deux nations déterminera le nom du qualifié en phase finale au titre du groupe 9. A fortiori quand on sait que le Niger et le Swaziland ne risquent pas de faire autre chose que de la figuration. En tout cas, d'ici le 13 novembre 2018, et le baisser de rideau des éliminatoires quand la Tunisie recevra le Swaziland, les copains d'Aymen Mathlouthi se seraient déjà fixés non seulement sur leur avenir africain mais également mondialiste. Ou Ayadi, ou Chaâlali Les deux journées Fifa combinées du 24 et 28 mars sont intéressantes à plus d'un titre pour le onze national dans le sens où elles donnent un avant-goût du bras de fer tuniso-égyptien de début juin prochain. Le staff technique entend procéder à une large revue d'effectif en testant les nouveaux arrivés : le défenseur Dylan Bronn, et les milieux Karim Laâribi, Ghazi Ayadi et Ghaylène Chaâlali. Sans oublier des revenants tels que les attaquants Hamza Younès et Driss Mhirsi ou les latéraux droits Iheb Mbarki et Rami Bédoui et, côté gauche, Oussama Haddadi. Bien entendu, tout ce beau monde ne sera pas aligné d'un seul coup dès le premier test de ce soir face aux Lions Indomptables, certains équilibres devant être respectés. Le plus simple exemple a trait à l'impossibilité d'aligner côte à côte les deux jeunes talents Ghazi Ayadi et Ghaylène Chaâlali lesquels font d'une certaine façon doublon. Un 4-4-2 mieux adapté L'absence de Wahbi Khazri et Ferjani Sassi, écartés à titre disciplinaire, ouvre la porte devant de nouveaux prétendants aux postes de milieu droit et de pivot. Karim Laâribi pourrait relever Khazri, alors que Ayadi ou Chaâlali prendra une place en tant que milieu récupérateur aux côtés de Mohamed Amine Ben Amor ou Hamza Lahmar. On peut parier que Kasperczak optera pour une défense à quatre plutôt que son organisation à trois axiaux qui a montré ses limites à l'épreuve des grosses cylindrées dans la dernière Coupe d'Afrique des nations. Ce qui a amené le staff national à «se replier» sur une organisation moins compliquée et plus standardisée dans notre football. Mbarki ou Bedoui occupera le flanc droit, Haddadi ou Maâloul celui gauche, alors qu'ils sont quatre pour deux places à l'axe défensif : Abdennour, Syam Ben Youssef, Yaâkoubi et le tout nouveau convoqué, Dylan Bronn. Au milieu, l'absence de Msakni pour blessure va conduire le coach national à tenter une nouvelle formule qui pourrait s'appeler Driss Mhirsi dont les caractéristiques se rapprochent sensiblement de celles du médian de Lekhwya qatari. A la pointe de l'attaque, tout l'intérêt de ce test consiste à mettre à l'épreuve le buteur de Skoda Xanthi (D1 grecque), Hamza Younès qui n'a pas réellement convaincu pour ses débuts d'il y a quelques mois en sélection, Kasperczak et son staff ont beaucoup à apprendre de ce test. Des enseignements, il attend d'en emmagasiner beaucoup en vue des échéances qui comptent.