Jusqu'ici les invitations à investir dans les gouvernorats de l'intérieur se sont limitées à de simples appels du pied. Car, ces invitations, si elles émanaient d'une réelle volonté d'impulser l'investissement, devraient commencer par canaliser les séminaires et les forums vers ces régions. Ceux-ci constitueraient en fait une opportunité de prise de contact et de découverte des potentialités des régions ciblées et surtout une dynamisation du secteur touristique en hibernation et en berne. Aujourd'hui, le constat est là : tous les séminaires et rencontres qui se tiennent au-delà du pont de Carthage ont lieu à Hammamet, station balnéaire par excellence et qui semble monopoliser toutes les manifestations. Il est vrai que les régions oubliées ne font pas un grand effort de communication pour se promouvoir en tant que destination et mettre à jour leurs richesses et leurs potentialités. Il semble que le moment soit venu aujourd'hui, non seulement pour décentraliser les séminaires, mais surtout pour en diligenter une partie vers les régions enclavées afin de les tirer quelque peu de l'oubli et de la marginalisation.