Les «Noir et Blanc» sont décidés à défendre leurs couleurs avec panache. Conscient de la délicatesse de la tâche qui l'attend cet après-midi au stade de Ouagadougou face à l'équipe locale, Rail Club Kadiogo, le CSS n'a pas fait les choses à moitié pour être en mesure de surmonter tous les accrocs et de ramener de son périlleux déplacement au Burkina Faso un résultat probant susceptible de lui déblayer la voie vers l'étape des huitièmes de finale de la coupe de la CAF. Les entraînements, tout aussi bien que le visionnage de certains matches disputés par l'adversaire ont été effectués ces derniers jours avec la ponctualité requise en vue d'être prêt pour relever les défis. Et puis, le séjour dans ce pays d'Afrique occidentale s'est étalé sur quatre jours de manière à s'acclimenter un tant soit peu avec les conditions difficiles qui sévissent pour le moment dans la capitale Ouagadougou où la température varie entre 40 et 44 degrés à l'ombre sous un taux d'humidité bien élevé également. Deux séances d'entraînement ont pu être effectuées ces deux derniers jours au même horaire fixé pour le match pour permettre aux joueurs de s'adapter avec les conditions sus-indiqués. En bref, rien n'a été laissé au hasard, ou presque. Il revient aux coéquipiers de Rami Jridi d'être tout à l'heure bien dans leur peau, et de ne pas tomber dans les solutions de facilité, d'autant que l'adversaire du jour est l'un des clubs les plus prestigieux de son pays, avec des titres en coupe et en championnat en série. Le dernier en date a été celui remporté en 2016 dans l'épreuve du championnat local et aussi en Supercoupe. Le Rail Club Kadiogo ne pourra pas toutefois bénéficier tout à l'heure de l'appui moral de son large public qui vient d'être sanctionné par l'instance disciplinaire de la CAF pour les dépassements commis lors du précédent match disputé face à l'équipe algérienne El Ittihad... La rencontre d'aujourd'hui sera donc jouée à huis clos, ce qui ne peut que procurer au CSS un avantage moral substantiel propre à lui permettre de s'adonner à fond, en vue de défendre ses chances avec l'opiniâtreté requise dans ce genre de duels. Option tactique appropriée L'entraîneur Clausen pourrait compter à l'occasion sur ses éléments clés pour espérer faire le break, à travers l'adoption du système du 4-5-1 qui allie la prudence défensive à la vélocité offensive, avec un avant aussi rapide dans ses accélérations comme Mohamed Waliou N'doye. Mais, c'est surtout sur une ligne médiane bien étoffée, avec Aouadhi, Sokary, Niang, Hannachi et Marzouki, que l'entraîneur des «Noir et Blanc» comptera tout à l'heure pour assurer la stabilité collective de son onze. La mainmise des siens sur ce compartiment aussi névralgique pourrait, si elle prend forme au cours du jeu, donner une grande impulsion aux mouvements offensifs de l'ensemble comme au niveau de la couverture... Le CSS n'est donc pas allé à Ouagadougou pour limiter les dégâts. Loin de là. Mais plutôt pour prendre un avantage susceptible de lui déblayer la voie vers le tour suivant de l'épreuve. Arbitrage ivoirien La rencontre, dont le coup d'envoi est prévu à 15h30 (heure locale), 16h30 (heure tunisienne), sera dirigée par un corps arbitral ivoirien, avec à sa tête l'international au long cours, Denis Dembile.