Le choix a été fixé sur Youssef Sraïri et un arbitrage à cinq pour diriger la finale du championnat Si l'Espérance et l'Etoile, les deux protagonistes du classico du jeudi et de la finale du championnat, n'ont pas demandé officiellement un arbitre étranger, c'est qu'elles n'en voient pas la nécessité et n'en ont pas envie, préférant mettre le destin de cette rencontre capitale et décisive pour le titre entre les mains d'un arbitre tunisien. L'absence de cette demande a été perçue par le Bureau fédéral et par la DNA comme un feu vert pour désigner le meilleur d'entre les 7 arbitres internationaux actuels. Au départ, ils étaient quatre à postuler à cette consécration. Karim Khemiri, arbitre du derby CA-EST, a été écarté de la course après les 3 cartons rouges et le penalty injuste du match CAB-UST. Slim Belakhouas, appelé «Monsieur Penalty», après avoir sifflé trois au cours du match ASD-SAMB, a été un choix jugé trop risqué et donc abandonné. Naïm Hosni, un jeune qui monte et qui est doté d'une forte personnalité, a été handicapé par son peu d'expérience des rencontres-chocs et a été écarté lui aussi de la liste des prétendants. Ces trois noms éliminés, il ne restait que l'option Youssef Sraïri. International numéro un, le seul parmi les sept appelés en coupe d'Afrique des Nations et le plus pressenti pour être sollicité en Coupe du monde 2018 en Russie, c'est le meilleur profil et l'homme de la situation pour bien diriger ce classico à haut risque et couper l'herbe sous les pieds de ceux qui auraient la tentation de faire de l'arbitrage une bonne cible d'attaque en cas de défaite. Et pour donner tous les outils et toutes les garanties de réussite à Youssef Sraïri, la DNA a décidé de recourir à l'arbitrage à cinq en ajoutant deux arbitres à côté des deux cages pour bien superviser et signaler les fautes commises dans la surface de réparation et se prononcer, en cas de doute pour l'arbitre principal et les deux assistants, si le ballon a ou non franchi entièrement la ligne de but.