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Le dénouement ?
Crise d'El-Kamour
Publié dans La Presse de Tunisie le 16 - 06 - 2017

Hier, Tataouine a connu une effervescence particulière : Noureddine Taboubi, SG de l'Ugtt, est allé à la rencontre des sit-inneurs d'El-Kamour pour les convaincre de lever leurs tentes en leur soumettant de nouvelles propositions
Hier, la ville de Tataouine a vécu une journée et une veillée ramadanesque particulières à la faveur des efforts déployés aussi bien par le gouvernement que l'Ugtt et les notabilités de la région pour trouver une solution à la crise d'El-Kamour qui n'a que trop duré et pour laquelle on espère un dénouement heureux avant fin Ramadan.
Imed Hammami, ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi et M. dossier El-Kamour, était de retour à Tataouine pour reprendre le dialogue avec les sit-inneurs (ceux qui semblent accepter la médiation de l'Ugtt) et leur soumettre les nouvelles propositions du gouvernement, lesquelles propositions ont connu, semble-t-il, quelques changements ou améliorations à la faveur de l'intervention du secrétaire général de l'Ugtt, Noureddine Taboubi.
Sauf que la donne sur le terrain a changé et on est maintenant face à deux coordinations gérant ce qu'on peut appeler l'affaire El-Kamour-Tataouine.
La première coordination est celle d'El-Kamour agissant sur place, c'est-à-dire en face des entreprises pétrolières actuellement en cessation de production. Les dirigeants de cette coordination qui font face aux forces de l'armée nationale chargées de protéger la sécurité des entreprises pétrolières acceptent de recevoir Noureddine Taboubi, de dialoguer avec lui et de voir ce qu'il est venu leur proposer, «plus particulièrement les garanties d'exécution des accords déjà conclus et aussi des améliorations qui y seront introduites».
Noureddine Taboubi ne manque pas une sortie médiatique pour insister sur ces garanties, sans toutefois préciser de quelle partie il détient ces mêmes garanties.
La deuxième coordination est celle représentant les sit-inneurs du gouvernorat de Tataouine. Ses leaders menaçaient jusqu'à hier, jeudi 15 juin et quelques heures avant que Noureddine Taboubi ne se rende dans le gouvernorat, «d'expulser le SG de l'Ugtt», réaffirmant leur attachement à un principe fondamental guidant leur action se poursuivant depuis près de trois mois: «Il n'est pas question qu'un parti politique ou une organisation ou une association soit associé aux négociations avec le gouvernement».
Ils ajoutent : «Nos négociations avec le gouvernement sont toujours en cours. Nous n'avons besoin d'aucun intermédiaire, fût-il l'Ugtt dont l'initiative ne sert en réalité que les intérêts de son union régionale».
En plus clair, Béchir Saidi, le SG de l'Union régionale du travail à Tataouine, qui multiplie les déclarations aux médias allant jusqu'à révéler ce que va dire Noureddine Taboubi aux sit-inneurs campant à El-Kamour, «ne nous représente pas et personne ne l'a mandaté pour parler en notre nom», soulignent les sit-inneurs du gouvernorat. Faut-il rappeler que Béchir Saidi a déjà fait savoir que Noureddine Taboubi est porteur des propositions suivantes : le recrutement immédiat d'un membre de la famille Sekrafi (dont le jeune Anouar est mort à El Kamour), l'augmentation de la proposition gouvernementale de 50 millions de dinars à 70 millions de dinars à consacrer au fonds de développement de la région de Tataouine et l'augmentation aussi du nombre des jeunes qui intégreront aussi bien les sociétés pétrolières que celles de l'environnement.
A ceux qui voient en la médiation de l'Ugtt la solution idoine à une crise qui a trop perduré et qu'il était temps que la centrale ouvrière prenne les choses en main et fasse régner le consensus comme elle l'a fait du temps du Dialogue national, les observateurs répliquent : «Beaucoup d'habitants de Tataouine, y compris les militants de la société civile, ne veulent pas voir se répéter l'expérience de l'Union régionale du travail à Gafsa qui faisait la pluie et le beau temps à l'époque Bourguiba et Ben Ali en matière de recrutement dans les mines de Redeyef, Métlaoui et M'dhilla». Ils ajoutent : «Il faut qu'un jour ou l'autre le dossier de la révolte du bassin minier en 2008 soit ouvert sérieusement pour qu'on puisse découvrir la part de responsabilité qu'assument certains syndicalistes dans ce drame».
Il est à préciser qu'au moment de la rédaction du présent article (vers 18h00), Noureddine Taboubi n'a pas encore rencontré les sit-inneurs d'El-Kamour.


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