Tout le monde a repris le chemin des entraînements, y compris les clubs engagés dans les compétitions africaines. Finies les vacances. Tous les clubs se sont mis au travail pour préparer la nouvelle saison. C'est même la semaine des reprises pour trois des grosses cylindrées du championnat tunisien. L'Espérance de Tunis est à pied d'œuvre depuis le début de la semaine. Le Club Africain et le Club Sportif Sfaxien reprennent aujourd'hui le chemin des entraînements. Pour certaines équipes, elles ont d'ores et déjà entamé la deuxième phase de préparation et sont déjà dans le cycle des matches tests. Le Stade Tunisien, qui retrouve sa place parmi l'élite, et le CAB, qui a évité de justesse la relégation, se sont affrontés en amical à Hammam-Bouguiba. Si le Stade Tunisien a opté pour Mohamed Kouki pour accompagner son retour parmi l'élite, le CAB a choisi la continuité et poursuit l'aventure avec Lassaâd Dridi, l'entraîneur qui a sauvé l'équipe de la relégation. L'autre revenant en Ligue 1, l'Union Sportive Monastirienne, a choisi aussi un technicien qui réussit plutôt bien en milieu de tableau, en l'occurrence Skander Kasri. Quant au Stade Gabésien, il s'est offert les services de Gérard Buscher et est parti aussi en stage à Hammam-Bourguiba. C'est dire que même les clubs de la deuxième moitié du tableau ne lésinent pas sur les moyens. Car outre qu'ils ont choisi des entraîneurs de renom, ils ont fait à leur niveau des recrutements ciblés et de qualité. Un chiffre à avancer : sur les huit recrutements que la nouvelle loi autorise, le Stade Tunisien, fraîchement débarqué en Ligue 1, en a conclu sept. C'est dire que les dirigeants stadistes ont gardé un joker pour l'hiver. Bref, la prochaine saison s'annonce disputée en Ligue 1, y compris dans la deuxième moitié du tableau. Si le Stade Gabésien nourrit de nouvelles ambitions, d'autres clubs comme l'Union Sportive de Ben Guerdane ou encore l'Etoile Sportive de Métlaoui accusent un retard en matière de renforts, au risque de faire marche arrière. L'Afrique en ligne de mire Pour les quatre grosses cylindrées, ce sont les compétitions africaines qu'elles ont en ligne de mire. L'EST, comme l'ESS du reste et même le CA, malgré les difficultés qu'il traverse, s'activent sur le marché des transferts. C'est que les dirigeants et les entraîneurs des clubs tunisiens engagés dans les compétitions continentales sont conscients que leurs effectifs actuels ne leur permettent pas d'aller jusqu'au bout du rêve africain, l'Espérance de Tunis en particulier dont le président, Hamdi Meddeb, ne lésine pas sur les moyens pour ramener les meilleurs joueurs quel que soit leur prix. Seul le CSS, toujours interdit de recrutements, mise sur les jeunes formés au club pour faire face à la concurrence, aussi bien locale que continentale. Reste à savoir si les quatre grosses cylindrées auront ou pas suffisamment de ressources physiques pour bien entamer le championnat national, d'autant que les clubs de la deuxième moitié du tableau ont non seulement profité de la période d'intersaison, mais se sont également bien renforcés.