28 pays participants, 64 films en compétition, un palmarès équilibré et des restitutions d'ateliers qui ont fait le bonheur des cinéphiles. La 32e édition du Fifak (Festival international du film amateur de Kélibia) a été clôturée samedi dernier au théâtre de plein air Zine-Safi dans une ambiance conviviale, en présence d'un public toujours aussi nombreux, des fidèles du festival, des amis de la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs, de la presse, des représentants de différentes associations, de la députée Bochra Belhaj Hamida et de Chawki Tebib, président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc). Car, cette session s'est déroulée sous le slogan : «Artistes contre la corruption» suite à une convention de partenariat signée avec la Ftca. Une série de déclarations d'artistes participant à cette édition ont été filmées et projetées lors de cette soirée finale, en plus d'un reportage sur une réunion qui a eu lieu à l'occasion pour élaborer le premier jet d'une charte qui engage les artistes à lutter contre la corruption et qui met en place tout un programme d'action. Mais avant de céder la place à l'Inlucc, les organisateurs du festival ont rendu hommage aux artistes disparus, dont Adnane Meddeb, Ali Ben Abdallah et Raja Ben Ammar sous forme de portraits vivants. Et comme de coutume, avant de passer au palmarès, le public a droit aux restitutions des ateliers qui ont eu lieu en marge du festival. L'atelier photo, encadré par le Français Thierry Monasse, a fait un joli montage de portraits et d'images de la ville dans toutes ses facettes. «Petites mains créatrices», workshop pour enfants, a présenté ses jeunes participants, un reportage sur ses activités et, pour finir, un film d'animation intitulé : Je vis quand même. Le court métrage met en images des papiers en couleur qui se froissent, se jettent et se transforment pour redevenir vivants. L'atelier créa-doc, encadré par deux cinéastes algériens, a présenté 4 courts métrages documentaires, dont le portrait d'un personnage insolite super connu dans la ville de Kélibia. Toujours dans le cadre du partenariat avec l'Inlucc, un autre workshop pour enfants, dirigé par le peintre Sadok Ben Turkia, a fait un compte rendu de ses activités. Il s'agissait de dessins illustrant le sens que les enfants donnent au mot «corruption». Et pour finir, les jurys national et international ont présenté le palmarès tant attendu par les amateurs en compétition. Le palmarès Compétition internationale Mentions : «Surprise» de Tarek Rimawi, Jordanie. «Pour en finir avec» de Hamza Hedfi, club Bab Assal, Ftca, Tunisie. «1999» de Haythem Sakouhi, Esad, Tunisie «Absence», de H. Aliou N'Diaye, Sénégal. Les prix : - 3e prix : «When the sun rises» de Santiago Eguia, Colombie . - 2e prix : «Les dauphines» de Juliette Klinke, Belgique. - Prix spécial du jury : «Fleurs» de Judita Camulin, Croatie. - 1er prix (en ex æquo) : «Le silencieux» d'Oussama Azzi, Esad, Tunisie et «My life i don't want», un fil d' animation de Nyan Kyal Say, Myanmar. Compétition nationale Mentions : «Trip» de Mustapha Haouem, Club Hammam-Lif, Ftca «La lune vous va très bien» de Safa Ghali, Club Taher-Haddad, Ftca «Pour en finir avec» de Hamza Hedfi, Club Bab Lasaâl, Ftca «Chitan» de Hakim Zayani, cinéaste indépendant. Prix spécial du jury : «1999» de Haythem Sakkouhi, Esad 1er prix : «Interdit d'aimer» de Marwa Tiba, Club Gafsa, Ftca 2e prix : «Le silencieux» de Oussama Laâzizi, Esad 3e prix : «Give me wings» de Imen Bouziri, Isaam