Les Zarzissiens ont raté le coche. La défaite est cruelle. L'ESZ a subi une défaite par un score étriqué (1-0), à la 90e minute, face au CSS sur son terrain. Un échec très amer qui a été mal accepté par les nombreux supporters qui ont fait le déplacement à Sfax. En effet, l'ESZ a fourni une prestation héroïque, selon les observateurs. Son handicap est toujours le même. Elle manque d'attaquants. Bourguiba a visé le nul et l'a raté à la dernière minute, dommage ! Mais ce qui est sûr, c'est que l'équipe s'est présentée avec un nouveau visage. Elle méritait le nul. D'ailleurs, elle a été applaudie à la fin de la rencontre. Les Khmir, Mhaïssi, Bhar, Triki, Chebli ont bien défendu leur cage. Ils ont subi une pression continue de la part de leur adversaire. Une seule faute de placement devant le gardien et le CSS a arraché la victoire. Regueï, Maâroufi, Fadaâ ont bien bougé dans la zone médiane. Boussif a cherché les contres. Il était rapide, mais il a manqué de soutien dans les rares occasions que l'ESZ s'est créées durant les 90 minutes. Une facture salée ! Avant le match, équipe, staff technique, comité directeur et supporters avaient la peur au ventre. Conscients et avertis sur la situation du club, ils n'ont rien laissé au hasard. Au cours de la préparation, une bonne place a été accordée au volet mental parce qu'une lourde défaite pourrait envenimer encore plus l'atmosphère. Cependant, en dépit de la tension qui régnait dans les milieux proches du club, de la zizanie créée par Zied Chaouch par un comportement antisportif envers les deux clubs gabésiens, au moment où les joueurs devaient se concentrer sur le match, de la lettre adressée par le comité des Zarzissiens en France sur un ton assez fort, et enfin du déplacement à Sfax par voie terrestre, on croyait que l'ESZ allait subir un carton et rentrer à Zarzis complètement déçue. La prestation avec laquelle la formation alignée par Bourguiba prouve bel et bien qu'ils ont bien travaillé au cours de la trêve. Tous les joueurs ont appliqué la tactique proposée à la lettre. Ils ont joué avec grinta et résisté 89 minutes aux assauts permanents des coéquipiers de Marzougui, leur trouble -fête. Les cinq minutes ajoutées par l'arbitre, comme temps additionnel, n'ont servi à rien. C'était trop tard. Tournons la page et continuons le travail avec la même détermination.