«On a aujourd'hui besoin d'étudier notre histoire pour déceler nos lacunes et éviter les erreurs du passé», a souligné Raja Ben Slama, directrice générale de la Bibliothèque nationale Cinq ans déjà depuis la création en 2012 du Conseil arabe pour les sciences sociales (Cass), au cours desquels il a établi des jalons importants dans le cadre de la promotion et l'encouragement de la recherche et la production du savoir en sciences sociales, tout en stimulant le dialogue critique et la participation dans les réseaux régionaux et internationaux. Pour l'année 2017, les organisateurs ont choisi la Tunisie pour abriter la conférence annuelle du Conseil arabe pour les sciences sociales. En effet, la Bibliothèque nationale a accueilli hier, mercredi 25 octobre, des experts venus de Beyrouh, du Soudan et du Maroc. La conférence fut placée sous le thème «Histoire du Parti communiste irakien» et présentée par le docteur irakien Thabet Abdallah qui s'est penché sur la vie, les positions et les études publiées par le professeur émérite palestinien Batatu Hanna (1926-2000), considéré comme l'un des plus éminents experts dans les affaires du monde arabe contemporain, plus spécialement de l'Irak et la Syrie. Une occasion pour débattre de l'expansion du communisme parallèlement avec la montée de la puissance russe. Raja Ben Slama (directrice générale de la Bibliothèque nationale) a mis en exergue l'importance du mouvement communiste dans le monde arabe en général et en Irak plus spécialement dans les années 50 et 60. «On a aujourd'hui besoin d'étudier notre histoire pour déceler nos lacunes et éviter les erreurs du passé», a-t-elle souligné dans son allocution d'ouverture. La directrice générale du Conseil arabe pour les sciences sociales, Seteney Shami, a de son côté présenté le Conseil arabe et s'est longuement arrêté sur sa création, ses activités et ses objectifs. Elle a rappelé dans ce contexte que le Cass, est une organisation régionale indépendante, qui siège à Beyrouth, au Liban. Il vise la promotion de la recherche et la production des connaissances dans le domaine des sciences sociales, y compris les disciplines fondamentales comme l'anthropologie, la démographie, l'économie, les sciences politiques, la psychologie et la sociologie, ainsi que les disciplines connexes, telles que les arts, l'architecture, la géographie, l'histoire du droit, la littérature, la philosophie et la santé publique. D'autres domaines interdisciplinaires comme les études du genre, les études culturelles et les études urbaines tombent également sous la portée du Cass.