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Abdelhay Ben Soltane: ancien entraîneur de la sélection U17 : «Un programme unifié pour les Centres de promotion» Dossier : Les sélections nationales des jeunes à l'index
Abdelhay Ben Soltane a conduit la sélection nationale U17 au Mondial des Emirats arabes unis, en novembre 2013. Celui qui passe pour être un spécialiste des jeunes catégories collabore aujourd'hui au sein de la direction technique nationale dans la mise en place d'une nouvelle stratégie de travail pour ce secteur névralgique. «Un joueur adolescent a besoin de techniciens au profil spécifique, des entraîneurs formateurs. Le contenu et la charge de travail, ainsi que le volume horaire sont différents par rapport à ce qui se fait avec un footballeur «adulte». Au sein de la direction technique nationale, Youssef Zouaoui et Sghaier Zouita ont institué les licences jeunes pour entraîneurs. A partir de la saison prochaine, on va désormais parler de licence CAF «A», CAF «B»... De cette façon, celui qui se trouve en charge des équipes des jeunes peut donner un bon produit. En collaboration avec le ministère de tutelle et la DTN, j'ai mis en place un programme de travail trimestriel enregistré sur DVD à l'intention des entraîneurs des jeunes de 9 ou 10 ans. J'ai préparé un programme de travail unifié pour les enseignants des Centres de promotion, sans parler des Centres sectoriels qui possèdent un niveau supérieur et une intelligence à développer. Il faut croire en un travail scientifique. Et il faut partager ce souci avec tous les intervenants dans la formation des jeunes. Un premier acquis: les Centres de promotion sont animés par des enseignants éducateurs. Cela n'est pas vraiment anodin. Il faut donc améliorer «la matière première» afin que le succès n'arrive plus par à-coups et devienne une constante au sein des Centres sectoriels et ceux de promotion. Jusque-là, c'est plutôt par à-coups, de façon trop irrégulière que l'on parvenait à obtenir un bon produit. Maintenant, chaque catégorie dans chaque division assiste à une amélioration de sa base et de ses formateurs. Et c'est à partir de la masse que l'on obtient un bon produit». «Deux catégories-clés» «J'insiste plutôt sur deux catégories-clés: les U19 et U-21. Les grands pays du football peuvent être absents au plus haut niveau chez les U17, mais presque jamais dans les deux suivantes. Par exemple, considérée comme un modèle par toute la planète, l'Allemagne n'est pas souvent présente dans les grandes manifestations chez les U1. Toutefois, elle est régulièrement présente chez les juniors et les olympiques, soit les catégories qui préfigurent l'accès aux seniors. La phase de la post-formation entre alors en considération. Chez les U17, il faut choisir le groupe trois ans avant l'échéance finale. La première année est réservée à la prospection. Dès la deuxième année, le jeune sélectionné intègre le Centre national de Borj Cedria. Actuellement, du bon travail se fait au sein de la DTN aussi bien pour l'actualisation des diplômes d'entraîneurs qu'en ce qui concerne le programme proposé aux Centres de formation. Bref, je ne peux qu'être optimiste. On doit discuter entre techniciens de ce qui peut nous faire avancer. Ce n'est certes pas le paradis, mais on peut progresser quand bien même le niveau de certains entraîneurs des jeunes devrait être amélioré. Il ne dépend au fond que d'eux-mêmes d'accéder au palier supérieur».