L'Otic appelle l'Utica et l'Ugtt à assumer leurs responsabilités en vue de trouver une solution pertinente de nature à reprendre le rythme normal de la production dans l'usine de ciment blanc. Suite à la crise vécue à l'usine du ciment blanc et ses répercussions sur le consommateur, le bureau national de l'Organisation tunisienne de l'information du consommateur (Otic) souligne que l'arrêt de la chaîne de production de l'usine du ciment blanc à Feriana depuis le 26 décembre 2017 a été à l'origine de la cession du travail dans d'autres secteurs utilisant cette matière première comme les usines de faïence et les sociétés de la promotion immobilière. Cette crise peut mener à des opérations de spéculation dans le marché des matériaux de construction, ce qui se traduirait par une hausse des prix et une dégradation du pouvoir d'achat — qui a déjà touché le fond — des catégories à revenus moyen et limité. A cet effet, l'Otic appelle l'Utica et l'Ugtt à assumer leurs responsabilités en vue de trouver une solution pertinente de nature à reprendre le rythme normal de la production dans l'usine du ciment blanc précitée. Le recours à l'importation de cette matière, prévient la même organisation, peut causer une augmentation du coût de la production des autres produits utilisant le ciment blanc et cela va se répercuter naturellement sur le prix de vente au consommateur. C'est que l'importation coûte cher, soit trois fois plus que le prix pratiqué au niveau local. Avec la chute continue de la valeur du dinar, les importations des matières premières des pays étrangers sont devenues une problématique pour plusieurs industriels soucieux de maîtriser le coût de production.