La forte pression et l'obligation de résultat pour les deux équipes ont laissé place à un match peu spectaculaire et qui s'est soldé par un nul blanc Stade olympique de Gabès. Pelouse en mauvais état. Temps ensoleillé. Assistance moyenne. Arbitre Yosri Bouali. SG : Hlel, Nefzi, Mahmoud, Haj Mabrouk, Ben Sassi, Guesmi, Orkoma, Brayou (Beldi), Mansour, Konan, Isaka ESM : Rebaï, Salem, Lakhal, Abbès, Mezni, Khlij, Maâouani, Hkimi (Baccouche), Idrissa Niang, Méniaoui (Abdesslem), Diarra Deux points seulement séparaient les deux protagonistes d'hier, le SG (17) de son invité du jour l'ESM (19). Une place au classement pas très confortable et pas assez sécurisante puisque l'occupant actuel de la douzième place, synonyme de barrage pour assurer sa survie en Ligue 1, le COM, n'accuse que quatre points de retard sur les Gabésiens contre six sur l'équipe du Bassin minier. L'enjeu de cette rencontre était donc très crucial et le fait que les deux équipes ont terminé le débat par un nul n'est pas de ce fait surprenant. Un partage des points que Khaled Ben Yahia et Ghazi Gheraïri ont analysé différemment. Deux points de perdus pour le premier et beaucoup de regrets de n'avoir pas su et être parvenu à aligner un deuxième succès d'affilée après un déplacement réussi à Médenine. Un point de gagné par contre pour le second après un cinglant 2-4 face au ST et nul incolore et insipide devant la JSK à Métlaoui même. Un ouf de soulagement aussi pour l'entraîneur des «Sang et Or» du Sud-Ouest qui était assis sur un siège éjectable puisque la décision de rappeler Mohamed Kouki était, dit-on, toute prête en cas de défaite. Que des ratages ! Rentrés dos-à-dos aux vestiaires, les deux coachs ont tenté de voir seulement la bouteille à moitié pleine, celle d'avoir évité la défaite et ne s'attardant pas dans leur déclaration de fin math sur la moitié vide estimant que l'issue des 90 minutes de jeu était logique et équitable. En effet, après une première période pauvre en intensité de jeu et en occasions de but et où n'a eu affaire de part et d'autre qu'à quelques miettes, la deuxième mi-temps aurait pu toutefois basculer en faveur de l'ESM par deux fois quand Maâouani n'a pas su profiter d'une erreur grossière du portier Sami Hlel (78') et quand Idrissa Niang a laissé lui aussi filer une belle opportunité d'ouvrir la marque (80'). Elle aurait pu également, après ce gâchis des visiteurs, pencher en faveur des locaux dans les six dernières minutes par le biais de Khaldoun Mansour et par un penalty qui aurait pu être sifflé en faveur de Moses Orkoma, mais qui n'a pas été indiqué par l'arbitre Yousri Bouali, la faute de vain dans la surface ayant été à ses yeux inexistante, en tout cas pas assez évidente. Tirant ainsi le rideau sur un petit match sans vainqueur ni vaincu.