Les trois points arrachés hier de haute lutte redonnent espoir à Ben Guerdane. Les Mineurs, eux, poursuivent leur chute libre Stade 7 Mars Hay Attayarane de Ben Guerdane, temps printanier, pelouse en tartan, affluence moyenne. USBG bat ESM (2-1). Score à la mi-temps (1-1). Buts de Lassaâd Jaziri 45' sur penalty et Patrick Lua Lua 80' pour l'USBG; Ziad Baccouche 38' pour l'ESM. Arbitrage de Rochdy Guezguez assisté par Jamel Doraï et Anis Braham. USBG: Braiek, Ben Hassine, Raddaoui, Coulibaly, Boufalgha (cap.) (Jacob 41'), Souissi (Lua Lua 67'), Taboubi, Trabelsi, Jaziri, Harbaoui (Samti 46'), Zoghlami. ESM: Souissi, Mezni, Lakhal, Hachem Abbès, Ben Salem, Mhamedi, Khelij (cap.), Maâouani, Baccouche, Diarra (Meniaoui 77'), Lahkimi (Ben Abdessalam 46') Le nul ramené dimanche dernier de Gabès n'a pas dissipé le doute sur les performances des gars du Bassin minier. Les Ittihadis, qui restent eux aussi sur un nul (1-1) en déplacement à Médenine, attaquent le match du bon pied, se créant pas moins de trois occasions dans la première demi-heure. Il est vrai que leur position (derniers au classement) ne leur laisse plus le choix. Toutefois, par manque de concentration ou par précipitation, ni Zoghlami ni Harbaoui ne parviennent à concrétiser cette domination. Côté visiteurs, Baccouche, en demi-teinte par rapport à ses prestations de la saison dernière, arme une frappe du pied gauche qui trouve l'ancien keeper métlaouien, Marwane Braiek, sur la trajectoire (13'). Mais il aura finalement l'occasion de se racheter quand la partie s'emballe dans le dernier quart d'heure de ce premier half. En effet, à la 38e minute, il subtilise la balle à Jawhar Ben Hassine et s'en va enrouler une frappe pure qui prend à défaut le gardien jaune et noir. La réponse des locaux ne va pas tarder. Lassaâd Jaziri se trouve au duel avec Hachem Abbès, dont la faute dans la surface de réparation n'est pas très évidente. Le penalty décrété par un Rochdy Guezguez dont la direction du match a été fortement contestée par les visiteurs est transformé par le spécialiste, en l'occurrence le même Jaziri dont le tir fracasse l'intérieur de la transversale et va mourir dans les filets (45'). Avec la sortie sur blessure de Boufalgha, le stabilisateur de la ligne arrière, le coach local Samir Sellimi se trouve confronté à l'absence de solutions défensives. C'est ainsi qu'il doit se rabattre sur Jacob Yombé pour composer le tandem axial avec Coulibaly. Coaching gagnant A peine entré en jeu au début de la deuxième période, pas encore «dans le match», Jilani Ben Abdessalam perd son duel avec le gardien Braiek. Ensuite, c'est au défenseur Raddaoui de faire crier au but. Mohamed Ali Trabelsi oblige de son côté Souissi à sortir le grand jeu (69'). Avec l'intégration de Lua Lua, Sellimi jette ses dernières armes offensives dans la bataille, et il ne va pas le regretter. Le genre de coaching gagnant. Quant à son collègue Ghazi Gherairi, il attendra le dernier quart d'heure pour aligner son attaquant le plus expérimenté, Imed Meniaoui, qui relève Idrissa Niang. Lequel avait bien déposé son ballon dans les filets avant son remplacement, mais il est signalé en position de hors jeu (75'). En multipliant les arrêts devant l'attaque locale, Souissi ne fait au fond que reculer l'échéance. Il s'avoue toutefois vaincu devant le Camerounais Lua Lua qui donne la victoire aux siens à la conclusion, au point de penalty, d'un joli service de Taboubi (80'). Et on en restera là. L'USBG continue de grimper au classement. A l'approche de la première aventure continentale de son histoire, le 10 février face à Al Hilal Juba du Soudan du Sud, le maintien n'est plus une chimère. Quant à Metlaoui, des jours très difficiles l'attendent. Son coach Gherairi se trouve assurément en sursis.