«Tous les autres s'appellent Ali» Aujourd'hui à la salle du 4e art à 15h00, grand moment pour les cinéphiles qui auront droit à une projection inédite de la version restaurée du film «Tous les autres s'appellent Ali» de Rainer Werner Fassbinder réalisé en 1974. Le film, d'une durée d'une 1h33, sera projeté en version originale sous-titrée en français. Dans un café fréquenté par des travailleurs immigrés, Emmi, veuve d'une soixantaine d'années, fait la connaissance d'Ali, un Marocain plus jeune qu'elle. Ali s'installe chez elle dès le lendemain, puis ils se marient. Les enfants d'Emmi, ses voisins, ses collègues, tous sont scandalisés par cette union. Le couple est mis à l'écart, mais va vite se révéler indispensable à la communauté. «Nawar el melh» à El Hamra Ce soir à 19h00 au théâtre El Hamra, une nouvelle représentation de la pièce «Nawar el melh» (Fleurs de sel), texte et mise en scène du comédien, auteur et metteur en scène et membre fondateur de la troupe musicale Ouled Bou Makhlouf, Bahri Rahali, interprétation de Rim Hamrouni, Salha Nasraoui, Bahri Rahali. Nawar El Melh est un spectacle qui réunit l'art de la narration et le jeu des comédiens pour nous raconter en dialecte tunisien une histoire qui a eu lieu dans la région du Kef au début du XXe siècle. Le réel se confond avec l'imaginaire et nous emporte dans un voyage à travers les quatre saisons où on découvre les coutumes, les pratiques rituelles... C'est l'histoire d'un accouplement imaginaire entre deux animaux n'étant pas de la même espèce qui donne naissance à une troisième espèce condamnée à mort par la tribu... Les événements oscillent entre la narration et l'incarnation scénique avec une écriture rythmique et épique. Cette pièce remet en valeur le récit populaire qui perdure à travers la transmission orale. La légende est un élément de la mémoire collective. Elle nous permet de connaître notre patrimoine. Concert de musique de films au Théâtre municipal Comme à chaque rendez vous, l'Orchestre symphonique tunisien propose, le samedi 10 février à 17h00 au Théâtre de la Ville de Tunis les grands chefs-d'œuvre du grand (et du petit) écran en musique. Revivez les grands moments du cinéma à travers les bandes originales. Il y en aura pour tous les goûts : du cinéma muet, des dessins animés, des épopées et des films contemporains. Un concert en musique et images proposé par l'orchestre symphonique tunisien sur des œuvres de M. Jarre, J. Williams, E. Morricone, H. Zimmer et bien d'autres. Un spectacle à savourer en famille et une occasion pour découvrir la musique symphonique autrement. Concert de musique classique par le Tunisia Guitar Quartet Vendredi 9 février à 19h00 à l'Agora, de l'opéra Carmen de Bizet au fameux Canon de Pachelbel, dans une version revisitée et modernisée, à la célèbre sérénade «Une petite musique de nuit» de Mozart, le Tunisia Guitar Quartet explore les possibilités qu'offre la combinaison des divers sons de cet instrument magique qu'est la guitare classique. Fraîchement constitué, le TGQ ambitionne de faire découvrir un répertoire de musique de chambre d'une grande variété et jusque-là inconnu en Tunisie. Des transcriptions d'œuvres connues aux œuvres originales pour ensemble de guitares, un merveilleux panorama musical est exposé au grand plaisir de l'auditeur Premier quatuor tunisien de guitare classique, Tunisia Guitar Quartet est né de l'association de quatre guitaristes tunisiens de talent : Walid Dhahri, Samy Dallali, Hela Douik et Souha Othmani «Au suivant» Ce soir à 19h30 au Rio, la comédie musicale «Au suivant» offre une nouvelle représentation. Une comédie grinçante qui se passe dans un café chantant du quartier de Bab Souika animé par Sadok, un militant destourien de base confronté à une crise financière aiguë qu'il subit suite au départ précipité de son épouse et de sa belle famille de confession juive après les événements de la guerre des six jours en 1967. Bien qu'il n'ait pas payé ses musiciens la saison passée, Sadok réussit à réunir sa troupe pour répéter le nouveau programme de ramadan 68. Une répétition chaotique sur fond de mélodies tunisiennes et de chansons du monologuiste Salah Khemissi, vidéos, chants, danses, vacarme, amour, haine, jalousie, misère, pauvreté, cupidité, peur, terreur, opportunisme, menaces et intimidations. Un retour sur la transition au pouvoir entre la colonisation française et les leaders du peuple tunisien après l'indépendance pour relativiser le mythe. Projection du film «Adama» L'Institut français de Tunisie propose la projection du film d'animation Adama de Simon Rouby, cet après-midi à 16h00. Adama, 12 ans, vit dans un village isolé d'Afrique de l'Ouest. Au-delà des falaises, s'étend le Monde des Souffles. Là où règnent les Nassaras. Une nuit, Samba, son frère aîné, disparaît. Adama, bravant l'interdit des anciens, décide de partir à sa recherche. Il entame, avec la détermination sans faille d'un enfant devenant homme, une quête qui va le mener au-delà des mers, au Nord, jusqu'aux lignes de front de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1916.