La Presse — Forte d'une crédibilité internationale en matière de gouvernance et de gestion des finances publiques, la Tunisie ne cesse de bénéficier de la part des bailleurs de fonds étrangers d'un crédit confiance total. C'est ainsi qu'en marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale, à Washington, notre pays vient de bénéficier de trois prêts importants totalisant l'équivalent de près de 300 millions de dinars, qui permettront de financer des programmes nationaux essentiels dans les domaines de la qualité de l'eau, de l'environnement et de l'emploi. De même, la Banque européenne d'investissement (BEI) vient d'accorder à la Steg un prêt se montant à l'équivalent de 380 millions de dinars qui serviront à l'installation de 660 km de lignes haute tension. Mais la solvabilité de la Tunisie ne se cantonne pas dans les limites de l'espace euroméditerranéen, elle est reconnue dans tous les continents, et notamment en Asie. C'est ainsi que la Banque centrale de Tunisie (BCT) a eu le loisir d'émettre, en 2007, un emprunt obligataire sur le marché des capitaux japonais, pour l'équivalent de 320 millions de dinars. Ce capital confiance dont jouit la Tunisie auprès des institutions financières et des gouvernements du monde entier n'est pas le fruit du hasard et n'est pas à la portée de tous. Il est notamment le résultat de politiques financière et monétaire judicieuses et d'une gestion rigoureuse des deniers publics. La Tunisie, qui vient d'accomplir un bond de huit places dans le classement international de la compétitivité globale dans le rapport du Forum économique mondial de Davos, s'est prévalue par la même occasion de très bons scores dans des sous-rubriques aussi essentielles dans la gouvernance d'un pays, que le marché financier et les affaires, la stabilité macroéconomique ou encore la bonne gestion des deniers publics. Et ces bons scores ne manquent pas de conforter la crédibilité internationale de la Tunisie qui s'est toujours acquittée de ses dettes en respectant leurs échéances et qui présente l'image d'un pays bon gestionnaire de ses finances. C'est ainsi que dans un communiqué récent, le Fonds monétaire international (FMI) estime que la politique monétaire tunisienne «demeure appropriée», alors que le taux d'endettement public «a continué de baisser» et que la dette extérieure à moyen et long terme a diminué continuellement depuis 2005. Cette confiance en notre politique financière et ce respect que nous témoignent, en fait, tous les partenaires internationaux, sont l'expression d'une reconnaissance universelle de la justesse des choix stratégiques de la Tunisie en matière économique et financière, qui nous ont ainsi permis de tenir bon face aux menaces de la crise mondiale et de préserver nos équilibres financiers, tout en gardant un taux de croissance du PIB honorable quelle que soit la conjoncture internationale. Cette crédibilité de la signature tunisienne est également adossée à une stratégie de développement qui a démontré son bien-fondé par un rythme de croissance continuel et un positionnement international en progression constante. Premier exportateur de la rive sud de la Méditerranée vers l'Union européenne, la Tunisie s'est imposée à l'échelle internationale en tant que site d'affaires et de production industrielle. Aujourd'hui, déterminé à élever le niveau technologique de son industrie et à bâtir une véritable économie du savoir, le pays est engagé dans une course contre la montre pour s'équiper des infrastructures les plus modernes et gagner la bataille de l'écodéveloppement. L'enthousiasme des bailleurs de fonds et leur confiance s'inscrivent dans la logique de cette quête du meilleur que ne cesse de témoigner la Tunisie sous la conduite du Président Ben Ali. Une quête qui prend appui sur les multiples succès enregistrés et sur l'énorme potentiel que tous les observateurs nous reconnaissent en matière de ressources humaines et de capacités d'innovation, qui constituent un trésor d'avenir qu'il s'agit de capitaliser et de faire fructifier durablement.