Lorsqu'elle se marie à l'âge de trente-huit ans, A., employée dans une entreprise privée, qui rêve comme toute autre femme d'avoir des enfants, ne se doute pas un seul instant que l'acte le plus simple et le plus naturel du monde va se transformer en un calvaire. Au cours des deux premières années, malgré plusieurs tentatives, le ventre de la jeune femme reste désespérément plat et le couple n'arrive pas à concevoir d'enfant. La tristesse et la déprime s'installent et ces derniers décident, alors, de consulter un grand spécialiste des problèmes de l'infertilité. S'ensuit un traitement douloureux pour la jeune femme qui doit s'armer de patience. Celle-ci subit des injections douloureuses pendant quinze jours pour stimuler l'ovulation. Mais c'est un échec car les hormones administrées par voie injectable n'ont pas abouti à la formation de follicules de bonne qualité nécessaires pour la fécondation in vitro. La jeune femme doit se soumettre à deux autres séries d'injections avant que la dernière ne réussisse enfin. Le couple se présente au centre de procréation médicalement assistée pour le prélèvement d'ovules et de sperme et une FIV est pratiquée. Deux embryons sont implantés dans l'utérus de la jeune femme. Seul l'un d'eux survit. La jeune femme est enfin enceinte. Une nouvelle que le couple accueille avec beaucoup de joie et de soulagement. Mais l'angoisse de ne pouvoir mener cette grossesse à terme va vite finir par prendre le dessus. Chaque jour est une épreuve pour la jeune femme qui a peur de faire une fausse couche. Au bout de neuf mois, celle-ci a, enfin, donné naissance à une petite fille qui a été accueillie comme une princesse par ses parents et par le personnel du centre, devenu, depuis, ami avec le couple.