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«On en aura vu de toutes les couleurs !»
Trains de grandes lignes
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 02 - 2018

Retards, sièges déchirés, sentiment d'insécurité, encombrement et, pour couronner le tout, des suppressions inattendues de certains trains, des horaires de départ ou d'arrivée non respectés et des arrêts non programmés, dont les conducteurs sont les protagonistes. Voilà un petit aperçu de ce qui se passe sur les rails de la banlieue sud de Tunis ou ceux des grandes lignes qui transportent les voyageurs vers les villes du Sahel ou du Sud.
Qui parmi nous n'a pas galéré, lorsqu'il a songé prendre un moyen de transport public ? Certainement, nous sommes nombreux à l'avoir vécu ! Car prendre le train ou le métro s'avère être une expérience douloureuse à vivre. Que dire alors lorsqu'on se trouve obligé de prendre chaque jour le train pour se rendre à son lieu de travail, à l'amphi... Retards, des sièges dans un état désolant, un sentiment d'insécurité, de l'encombrement et pour couronner le tout, des suppressions inattendues de certains trains, des horaires de départ ou d'arrivée non respectés et des arrêts non programmés, dont les conducteurs sont les protagonistes. Voilà un petit aperçu de ce qui se passe sur les rails de la banlieue sud de Tunis ou ceux des grandes lignes qui transportent les voyageurs vers les villes du Sahel ou du Sud.
Nous sommes arrivés à la gare de Borj Cédria, un certain lundi après-midi. Le train devrait poursuivre son chemin vers le terminus Erriadh, mais rien de cela ne s'est fait. Les causes ? Depuis un moment, les rails sont défectueux et les interminables chantiers pour les réparer empêchent bel et bien les voyageurs d'arriver à leur destination. Ceux qui désirent donc se rendre à la gare du terminus Erriadh doivent se débrouiller. Soit chercher un autre moyen de transport, soit reprendre, tout simplement, leur chemin à pied. «Ce n'est pas marrant du tout ! Et cela perdure depuis un moment. Je devrais marcher quelques kilomètres à pied pour rejoindre ma maison, sinon chercher un taxi et là c'est un autre épisode d'une interminable galère !», s'exprime Cyrine, furieuse.
Et de continuer : «Si cela s'arrêtait uniquement à ce niveau-là, je peux le comprendre. Certainement, ces travaux vont s'achever un jour et le trafic reprendra son rythme normal. Mais ce que je n'arrive pas à accepter, c'est le fait, qu'un conducteur de train, sans préavis, décide de s'arrêter à la gare d'Hammam-Lif et de retourner tout simplement à Tunis-Ville laissant tous les voyageurs qui y étaient sur le quai à attendre le prochain train. Pire, parfois on est des victimes de coup de théâtre encore plus gênant ! C'est lorsqu'un conducteur décide tout seul de s'arrêter au niveau d'une gare tout en refusant de continuer le chemin ! Manque de civisme, de respect au voyageur, il est fréquent de vivre de telles scènes tout au long de l'année, sur la ligne de la banlieue sud de Tunis, ce qui n'est pas agréable du tout», se confie la jeune fonctionnaire.
Hamza, quant à lui, un jeune habitant dans la zone de Tunis se rend chaque matin à la station de train de Tunis-Ville pour Radès où il travaille. Il estime que sa vie se ressemble à un éternel combat. Prendre la ligne de la banlieue sud au quotidien devient une question de survie. Souvent encombré, il ne trouve jamais de place pour s'asseoir pendant ce long trajet. Cela, sans parler du problème de la sécurité qui devient de plus en plus critique. A plusieurs reprises, ce jeune homme a été le témoin de pickpocket et de scènes désolantes : des voleurs qui dérobent des portables à leurs victimes, les laissant sans voix et cela se passe au vu et au su de tout le monde. «Gare à celui qui songe à sortir son téléphone de son sac ou de sa poche ! Encore mieux, on ose même dérober des sacs, des sacoches et des ordinateurs portables», se désole-t-il.
Un service de très mauvaise qualité
Ceux qui songent à prendre les train des grandes lignes pour se rendre dans les autres villes vivent une autre facette de la même galère. Ils ne sont pas aussi chanceux, car les trains n'arrivent jamais à l'heure prévue et, de plus, ils sont souvent surchargés. Manque d'organisation, manque de communication... les passagers en souffrent énormément et, pour trouver un siège, il faut mener tout un marathon !
Sameh, une maman de deux enfants, originaire de Sousse, se rend souvent, avec son mari et ses enfants, à sa ville natale. La femme se plaint depuis un moment de la qualité du service qu'offrent les chemins de fer. Les retards enregistrés que ce soit au départ ou à l'arrivée sont devenus monnaie courante ! Pour elle, ce voyage n'a rien d'agréable et dure au moins trois heures si ce n'est plus, à cause des retards. «Alors que nous payons un ticket d'au moins dix dinars pour chacun, on ne se sent pas à l'aise. Des sièges souvent abîmés, sinon, tu risques aussi de passer tout ton voyage debout suite au manque de places», décrit Sameh. Trop déçue de ce service, elle est surtout agacée du fait qu'elle se sent à la merci de ce moyen de transport public qui n'est pas pratique, ni confortable.


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