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« Un réseau cherche à faire chuter le ministère de l'Intérieur »
LE SYNDICAT DE LA SECURITE REPUBLICAINE REVÈLE:
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 03 - 2018

«Un réseau au sein de l'appareil de l'Etat qui tentait de faire chuter le ministère de l'intérieur, provoquer une scission et envenimer les relations entre le pouvoir judiciaire et les corps de sécurité afin de semer la sédition et servir les intérêts du terrorisme, de manière à menacer les fondements du régime républicain démocratique a été découvert», révèle le syndicat de la sécurité républicaine dans un message adressé aux trois présidences, à un certain nombre d'institutions de l'Etat et des composantes de la société civile.
Le syndicat a indiqué, selon ce message adressé le 9 mars, que «ce réseau exerce des pressions sur le ministre de l'Intérieur Lotfi Brahem et l'institution sécuritaire», demandant aux trois présidences, aux membres de l'ARP, à l'Ugtt, aux ministres de la Défense et de l'Intérieur ainsi qu'au Conseil supérieur de la magistrature et à toutes les organisations et associations des droits de l'Homme «de traduire en justice tous ceux qui ont été cités dans l'enquête d'investigation menée par le syndicat».
«Il importe de libérer le ministère de l'Intérieur des décisions et décrets qui freinent l'action sécuritaire et de mettre fin à la mainmise des partis dans les désignations», estime le syndicat qui affirme que «les événements du tribunal de Ben Arous survenus le 26 février dernier ne sont qu'un piège pernicieux pour envenimer les relations entre le pouvoir judiciaire et les corps de sécurité afin faire chuter le ministre de l'Intérieur et aboutir à la destitution des responsables qu'il avait nommés à la tête de l'institution sécuritaire.
Le syndicat a pointé du doigt certains responsables et syndicalistes « dirigeant un lobby qui menace la sécurité du pays et porte atteinte au moral des hommes de sécurité».
Le syndicat de la sécurité républicaine avait qualifié de «piège tendu pour envenimer les relations entre le pouvoir judiciaire et les corps de sécurité» les événements survenus au tribunal de première instance de Ben Arous, dans une déclaration rendue publique le 28 février.
Dans cette déclaration communiquée aux trois présidences, à certains ministres, responsables judiciaires et des présidents d'organisations de droits de l'Homme, le syndicat a estimé que l'arrestation de cinq membres de la sécurité, dans l'affaire du détenu victime de violence, «s'est effectuée sous la pression de certains lobbies de la corruption, du terrorisme et de l'intimidation».
La déclaration, signée par le secrétaire général du syndicat, Mohamed Ali Rezgui, dont une copie est parvenue à l'agence TAP, indique que «les membres des forces de sécurité étaient présents devant le siège du tribunal de Ben Arous pour assurer la sécurité du tribunal sur instructions administratives».
Des membres des syndicats de sécurité s'étaient attroupés devant le tribunal de Ben Arous pour exiger la libération d'un de leurs collègues arrêtés dans cette affaire, rappelle-t-on.
Commentant la déclaration rendue publique lundi par le Conseil supérieur de la magistrature sur les incidents du tribunal, le syndicat a estimé qu'elle «ne porte ni date ni cachet administratif et de ce fait, elle n'est qu'un simple manuscrit sans valeur».
Le syndicat a également critiqué le rapport de l'Instance nationale de lutte contre la torture sur sa visite au tribunal de première instance de Ben Arous portant sur un soupçon de torture à l'encontre d'un suspect de droit commun.
«La vérité qui saute aux yeux est que les actions de cette instance n'ont pas touché les agressions et les tueries des membres des institutions de sécurité et des militaires lors des attentats terroristes perpétrés en Tunisie après la révolution jusqu'à nos jours», ajoute la déclaration.
Le Tribunal de première instance de Ben Arous avait ordonné l'ouverture d'une enquête sur une violence présumée à l'encontre d'un détenu par un fonctionnaire public après une plainte déposée par l'avocat de la victime accusant cinq membres des forces de sécurité, dont trois sont en garde à vue. Après interrogatoires, le juge instruction a autorisé de les remettre en liberté.
Le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, avait annoncé de son côté le 1er mars l'ouverture d'une enquête par les services compétents pour faire la lumière sur ces incidents du tribunal de Ben Arous.
«Le gouvernement s'engage à protéger le service judiciaire, à favoriser les conditions nécessaires pour garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire et à appliquer les dispositions de la Constitution pour assurer une justice équitable», avait souligné Iyad Dahmani.


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