140 associations ont participé à son élaboration. La dernière et sixième rencontre interrégionale sur l'élaboration du rapport de la société civile, parallèle à celui du gouvernement sur la convention des droits de l'enfant, s'est tenue cette semaine à Tunis.Ce rapport sera présenté en août prochain à la commission onusienne des droits de l'enfant à Genève. Lors de cette rencontre organisée à l'initiative de l'association ADO+ en collaboration avec l'Unicef, la directrice exécutive de l'association, Douha Jourchi, a indiqué à la TAP que ce rapport «qualitatif» a été élaboré, pour la première fois depuis la révolution, avec le concours de la société civile et des enfants. Et de souligner que 140 associations ont participé à l'élaboration de ce rapport, précisant que la commission onusienne des droits de l'enfant procédera l'année prochaine à la discussion du rapport gouvernemental et de celui de la société civile. Hatem Kotran, membre et vice-président de la commission onusienne, a indiqué, à cette occasion, que le rapport de la société civile est un «état des lieux» «objectif» de la situation des droits de l'enfant en Tunisie. Il propose, également, selon lui, des mesures et des recommandations afin d'améliorer la situation de l'enfance en Tunisie. «La Tunisie a présenté, depuis 1995, trois rapports périodiques qui ont été examinés et discutés par la commission onusienne», a-t-il fait savoir. Chadli Trifi, membre de la Ligue tunisienne de la défense des droits de l'Homme, section de Sousse, a appelé à la nécessité de mettre fin à l'exploitation des enfants qui sont devenus la proie des réseaux terroristes. Selon lui, plusieurs enfants sont, aujourd'hui, placés dans des centres de rééducation pour leur implication dans des affaires terroristes ou des mouvements sociaux non organisés.