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Mondher Kebaïer (Manager Général de l'EST) : «Pourquoi pas des sociétés spécialisées ?» Dossier : Professionnalisme, qu'est-ce qui doit changer ? — IIIe partie : Infrastructure sportive
Un agent municipal non-qualifié ne peut pas entretenir un terrain de football. «Si on revient un peu en arrière, on se rend compte qu'à chaque fois que notre pays a organisé un tournoi international, notre infrastructure sportive a fait un boom en avant. L'édification de la Cité Sportive de Radès, le lifting opéré aux stades d'El Menzah et de Mustapha Ben Jannet entre autres, ont eu lieu après l'organisation dans notre pays des Coupes d'Afrique des nations de 1994 et 2004 et les Jeux Méditerranéens de 2001. Il faut songer à déposer la candidature de notre pays pour organiser de nouveau des tournois internationaux, à l'instar de la Coupe du Monde cadette ou junior. Déposer des candidatures pour l'organisation de tournois continentaux ou mondiaux mettra la Tunisie dans une nouvelle dynamique et sera sans doute bénéfique pour notre infrastructure sportive, que dire si on organise de nouveau un tournoi de grande envergure telle que la CAN. Regardez notre voisin, le Maroc. Il postule pour l'organisation de la Coupe du monde de 2026. Mais il ne suffit pas de bâtir de nouveaux stades. Il faut savoir aussi entretenir les enceintes sportives bâties à coup de millions de dinars. L'édification d'un stade de football coûte dans les 15 millions de dinars, ou même plus. On ne peut pas confier sa pelouse centrale à un ouvrier municipal non-qualifié. Il ne suffit pas de construire de nouveaux stades et des salles omnisports, il faut savoir les entretenir en les confiant à des sociétés spécialisées. La seule Cité sportive bien entretenue en Tunisie est celle de Radès, car elle est gérée par une administration qui emploie des techniciens qualifiés en maintenance».