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FATHI LABIDI (EX-ENTRAINEUR DU CSHL ET DU CA) : «Il faut tout refaire» Dossier : Professionnalisme, qu'est-ce qui doit changer ? — IIIe partie : Infrastructure sportive
«Jamais notre sport n'est tombé si bas. Certes, il y a des résultats qui viennent comme ça en raison de la qualité de nos sportifs, mais il n'y a pas d'infrastructures adéquates pour ces réalisations de nos sélections nationales des différentes disciplines et aussi de quelques éclats de notre élite. Bref, on ne peut pas parler d'infrastructures. Quand je vois 150 jeunes footballeurs s'entraîner dans la moitié d'un terrain de football, quand je vois les stades de Zouiten et d'El Menzah fermés pour des travaux qui durent depuis une éternité, quand je vois les salles des sports inondées quand la pluie tombe, on ne peut pas parler de professionnalisme. Je vous signale qu'il y a eu plusieurs joueurs blessés en raison du mauvais état des pelouses. Ajouter à cela les vestiaires qui sont dans un mauvais état et qui portent préjudice à la santé de nos sportifs. Il faut aller faire une visite au centre sportif d'El Menzah pour voir dans quelles conditions s'entraîne notre élite dans les différents sports. Pas de lumière, pas de matériel et pas de gradins. Bref, le nécessaire n'existe pas. Je pense que la tutelle devrait intervenir pour ouvrir les deux stades de Zouiten et d'El Menzah, et ce, pour le bien du stade de Radès. Les nombreux matchs joués à Radès seront fatals pour sa pelouse. Avant de parler de professionnalisme, il faut penser à structurer et à consolider nos infrastructures. La tutelle et l'Etat doivent s'unir pour sauver nos jeunes talents dans les différents sports en construisant des terrains et des salles adéquats pour eux. A mon avis, il faut tout revoir, sinon ce sera la débandade pour nos jeunes qui n'ont pas de place pour s'entraîner et encore moins jouer».