souligne le demi défensif de Montpellier qui a choisi de porter le maillot de la Tunisie et qui a passé, avec brio, son premier match face à l'Iran. Comment êtes-vous venu au football ? J'ai commencé à pratiquer le football dès l'âge de 4 ans. J'ai été suivi et encadré par mon frère et mon père, un grand amoureux de ce sport. J'ai suivi mon apprentissage au club Gallia Club Lunel. Avec mon potentiel technique, j'ai été constamment surclassé. J'ai été obligé de quitter mon club d'origine pour m'épanouir à Nîmes. Après quelques années, j'ai intégré le centre de formation de Montpellier. Avec un Skhiri plus aguerri, vous êtes actuellement le vice-capitaine de l'équipe française de Montpellier... Le mérite revient à mon ancien entraîneur Fréderic Hantz qui m'a lancé en 2016, avant de devenir un titulaire incontournable au poste de pivot. Je ne cesse de travailler pour consolider mon potentiel et ma place au milieu d'un groupe formidable et dévoué pour faire mieux. Vous avez été déjà sollicité dans la sélection olympique, comment avez-vous vécu cette période ? J'ai déjà été appelé avec l'équipe de Tunisie (-19 ans), puis avec la sélection olympique guidée par Maher Kanzari, cela fait déjà deux ou trois ans. J'ai connu plusieurs joueurs extraordinaires tels que le «Sang et Or» Ghaïlane Chaâlali. Pourquoi avez-vous mis beaucoup de temps à donner votre réponse à Maâloul et à la FTF ? J'avais décidé de prendre mon temps, surtout que j'étais très sollicité avec mon club : le FCMontpellier. Car, pendant toute cette période, j'ai favorisé mon équipe où j'avais besoin de progresser, de m'aguerrir et de consolider ma place de titulaire dans cette équipe sympathique à souhait. Quels sont les arguments qui vous ont décidé à choisir la Tunisie ? J'ai décidé de prendre mon temps. Aujourd'hui, j'ai fait un choix et je suis prêt à répondre aux sollicitation et aider l'équipe de Tunisie à s'illustrer au prochain Mondial 2018 en Russie. Pour tout footballeur, c'est le rêve ultime. Mais, mon engagement ne se résume uniquement pas à ça. Avez-vous eu des garanties de la part de votre sélectionneur Nabil Maâloul ? Après avoir fait mon choix, je n'ai eu aucune garantie de la part de mon entraîneur Nabil Maâloul. Je suis très fier de faire partie de l'équipe de Tunisie. Je pense que la FTF n'a cessé de me suivre pendant des mois pour être sollicité. Comment avez-vous trouvé le groupe de l'équipe de Tunisie? Il est extraordinaire. Il possède un potentiel technique exceptionnel. Je dois d'abord apprendre à parler l'arabe, après on verra. Mon adaptation a été très facile, vu que l'union est présente dans le onze national. Quelles sont vos impressions après la victoire du onze national face à l'Iran ? Nous méritons amplement de gagner, en dépit de la détermination de notre adversaire de nous bloquer à l'entrejeu. Nous avons retrouvé rapidement nos automatismes. Certes, ce fut mon premier match, mais je pense m'améliorer davantage au fil des rencontres. Après le match face à l'Iran, le Mondial est-il déjà lancé ? On est déjà dans le Mondial. C'est un rendez-vous à ne pas manquer... Nous sommes mobilisés pour réaliser une surprise en Russie en dépit de la présence de l'Angleterre et de la Belgique. Il ne faut pas oublier qu'en 1966, la Corée a éliminé l'Italie avec ses vedettes. Nous avons le potentiel pour réaliser notre rêve. Comment allez-vous négocier le prochain match du onze national face au Costa Rica, prévu demain à Nice ? Nous allons confirmer notre bonne prestation réalisée face à l'Iran. Ce sera pour nous une bonne opportunité de jouer sur la bonne pelouse du stade de Nice, un terrain que je connais parfaitement. Demain, nous allons jouer face à un adversaire qui possède les mêmes caractéristiques que le Panama. Ce sera un match à prendre au sérieux devant une sélection qui possède des arguments à faire valoir. On parle de votre transfert à la Fiorentina. Qu'en pensez-vous? Je suis encore jeune pour quitter un club tel que le FC Montpellier. Je sais bien et je dois honorer mon contrat. Après on verra. Il est encore tôt pour se prononcer. Concernant la Fiorentina, je n'ai eu aucune proposition de la part de mon club. Maintenant, il faut penser au FC Montpellier et à l'équipe de Tunisie.