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Entre cacophonie et fausses interprétations !
Sécurité routière-port obligatoire de la ceinture de sécurité À L'arrière
Publié dans La Presse de Tunisie le 31 - 03 - 2018

Le port de la ceinture de sécurité à l'avant et à l'arrière réduirait le risque de décès en cas d'accident de la route
La recrudescences des accidents de la route souvent mortels au cours de la semaine de la célébration de la fête de l'indépendance le 20 mars 2018 a été suivie par une onde de choc. « Trop de nonchalance et de laisser-aller avec un manque criant de mesures répressives contre les fauteurs de troubles ». Ce sont les propos vehéments de Mme Afef Ben Ghenia, présidente de l'Association de sécurité routière, une organisation non gouvernementale tunisienne qui milite pour des routes plus sûres sur tout le territoire. Elle n'a pas caché sa déception à La Presse face a un tohu-bohu généralisé. Elle transmet sa désolation dans cette situation d'atermoiements et de spéculations autour d'une loi claire et formelle qui stipule l'obligation du port de la ceinture de sécurité à l'avant depuis l'an dernier et à l'arrière depuis le mois de janvier de cette année en théorie.
Car, en pratique, le fossé est béant entre une population qui n'est pas bien au fait d'une loi adoptée depuis une année et une communication des autorités un peu décalée. Une campagne de sensibilisation aurait dû être menée afin de préparer au mieux la mise en application de cette loi par les forces de l'ordre. Cependant elle s'insurge contre les institutions publiques qui n'ont pas suffisamment communiqué autour de ces nouvelles mesures et réglementations en matière de sécurité routière.
Communication insuffisante
« La loi est en vigueur depuis le mois de janvier 2018. Dès la promulgation dudit décret-loi et l'application du port obligatoire de la ceinture de sécurité à l'avant en date du 27 janvier 2017, les choses ont avancé dans le mauvais sens».
Pour les passagers à l'avant, il n'y a pas eu une grande répression à l'encontre de ceux qui ne portent pas la ceinture de sécurité malgré la réussite de la campagne activement menée par l'ASR. « Il faudrait davantage de sensibilisation pour la culture du port de la ceinture de sécurité à l'arrière. Déjà que le Tunisien n'est pas convaincu de mettre la ceinture à l'avant comment voulez-vous qu'il le fasse à l'arrière avec une si faible communication médiatique ?», a relevé la présidente de l'ASR. Malgré ce bémol en termes de préparation adéquate et ciblée des autorités officielles, des résultats encourageants ont été réalisés. Une réduction sensible du nombre d'accidents mortels a été observée suite à une grande campagne de sensibilisation qui a été orchestrée l'année dernière et qui a entraîné une réaction positive des habitants du Grand-Tunis et dans une moindre mesure ceux des régions.
« On avait mis sur les rails le train des recommandations en matière de sécurité routière. Malgré tout, les citoyens tunisiens sont désemparés ne sachant plus où donner de la tête. Ceux qui se sont mis à porter la ceinture de sécurité l'ont fait par conviction», a remarqué la présidente de l'ASM. Elle en rajoute une couche pour justifier le malaise ambiant. C'est que les déclarations tapageuses entendues tout récemment sur les ondes d'une radio privée ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Mme Ben Ghenia désavoue ces propos pleins de dénigrements. « Une déformation désastreuse de l'information destinée à l'opinion publique a été relevée par une personne qui a voulu remettre en cause la légitimité de la loi en se questionnant si l'amende de quarante dinars serait applicable sur un passager unique occupant le siège arrière sans ceinture ou tous les passagers à bord ? ».
En pratique, on ne voit guère de passagers s'évertuer à mettre la ceinture de sécurité à l'avant de façon prompte et systématique. « Il n'y a pas de concrétisation sur le terrain de façon visible du port de la ceinture de sécurité à l'arrière car tout simplement les gens ne sont pas au courant. Beaucoup d'interprétations faussées et d'incohérences. Il s'agit pour nous d'un échec annoncé à cause de l'absence de campagne préalable qui aurait dû être orchestrée trois mois à l'avance », a jouté l'interlocutrice.
Moins de mortalité
Un tableau comparatif portant sur la période 2016/2017 recense un total de soixante-dix-neuf morts en moins sur nos routes. Une diminution de soixante-deux blessés et de deux–cent-cinquante-neuf accidents sur nos routes. « Le port de la ceinture de sécurité a largement contribué à de tels résultats », a expliqué à ce propos la présidente de l'ASR.
Mais le chemin est encore long, très long vers le rétablissement d'une situation de sécurité généralisée sur nos routes. Le ministère du Transport avait promulgué un décret-loi en 2017 datant du 27 janvier 2017 modifiant le décret n°2000-147 du 24 janvier 2000, fixant les règles techniques d'équipement et d'aménagement des véhicules. L'article 82 (nouveau) stipule notamment l'obligation du port de la ceinture de sécurité à l'avant et à l'arrière. Quant à l'article 2, il est formel dans son contenu et ne prévoit des exceptions que pour les taxis, les personnes qui ne peuvent porter la ceinture de sécurité pour des raisons médicales dûment justifiées.
Toutefois, de nombreuses failles ont été relevées. Elles concernent notamment le manque d'équipements des voitures particulières et le grand public qui ne peut adhérer sans préparation informative digne de ce nom.
La ceinture de sécurité à l'arrière est obligatoire depuis le 27 janvier 2018. La Tunisie compterait 24,4 tués sur ses routes pour 100 000 habitants. Le non-port de la ceinture augmenterait par cinq ou six le nombre de morts sur les routes. Les amendes prévues ont été fixées à soixante dinars pour le non-port de la ceinture de sécurité à l'avant et à quarante dinars pour son non-port à l'arrière pour chaque contrevenant.


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