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Un quotidien pas toujours facile à vivre
Etudiants dans les foyers universitaires
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 04 - 2018

Les vacances printanières tirent à leur fin et les étudiants et étudiantes vont bientôt rejoindre leurs cités et foyers universitaires pour passer les examens du second semestre. Celles et ceux qui résident dans ces établissements universitaires, qu'ils soient étatiques ou privés, doivent gérer leur quotidien avec les moyens du bord et accepter de vivre dans des conditions qui ne sont pas tout à fait agréables...
En plus du mécontentement manifesté face à la qualité des plats servis, s'ajoute le refus des prestations fournies et des conditions de vie dans les foyers privés et étatiques. Témoignages...
Les étudiants et étudiantes qui poursuivent leurs études supérieures loin de leur ville natale sont obligés de résider dans les cités universitaires et dans ce genre d'établissements, leur quotidien n'est pas toujours agréable à vivre. Tel le cas de Nour, étudiante inscrite en deuxième année, spécialité langue et littérature anglaises, et qui a résidé pendant ces deux années dans différents foyers universitaires privés et étatiques. Elle nous raconte son expérience qu'elle qualifie d'ailleurs d' inconfortable mais supportable !
Ni agréable, ni confortable
«Partager une chambre avec une autre étudiante avec qui il y a un grand risque de ne pas s'entendre ne s'avère pas une belle expérience à vivre !», avance notre étudiante qui rajoute : «Pourtant, il faut vivre avec. Mais ce qui rend la situation intenable, c'est surtout le fait de partager les espaces communs avec plusieurs filles, à savoir les douches et les WC qui rendent la vie un peu plus difficile dans ces établissements. Notamment, pendant le mois de ramadan par exemple, un vrai problème se pose : une seule cuisine, par secteur est partagée par plusieurs filles résidentes. Et face à cet encombrement qui se crée lors de cet événement, nous nous trouvons obligées de préparer nos dîners à tour de rôle».
Et de continuer : «Quant à l'usage des douches, les conditions ne sont pas très favorables. Les responsables du foyer ne nous libèrent l'eau chaude que deux fois par semaine et à raison de seulement deux heures d'ouverture, à savoir de 18h00 à 20h00 alors que nous sommes au moins quatre filles à devoir partager la salle de bain !», s'insurge Nour tout en soulignant que les conditions de vie dans les foyers ne sont pas assez agréables, mais qu'elle s'est habituée et que, malgré tout, elle a appris à faire avec.
Elle, qui a choisi de vivre dans un foyer universitaire privé pour sa première année, a préféré cette année s'installer dans un foyer étatique, parce qu'elle a été convaincue finalement qu'il n'y a pas vraiment une grande différence entre les deux en matière de qualité de service, alors qu'il y a notamment une large différence du prix du loyer. En effet, pour les foyers universitaires étatiques, le coût de location annuel est estimé à 120 dinars alors que dans les foyers privés, il faut payer au moins 180 dinars par mois alors que les conditions de vie ne sont pas aussi confortables.
Idem pour Manel qui, elle aussi, avait une expérience plus au moins «douloureuse». Cette jeune étudiante de 23 ans a passé deux ans en tant que résidente dans un foyer universitaire étatique avant de choisir de loger au cours de sa troisième année dans un foyer privé. Mais l'expérience n'était pas meilleure !
Notre jeune étudiante se plaint notamment d'avoir partagé avec plusieurs filles les douches. Quant au réseau wifi, il est trop faible et ne couvre pas toutes les salles et les chambres du foyer. Sans parler de certains comportements nonchalants de responsables et dirigeants de ces foyers. «Ces derniers font la sourde oreille quand certains problèmes surgissent, à l'instar d'une coupure d'eau ou d'électricité ou d'un dysfonctionnement des équipements dans nos chambres», ajoute-t-elle.
«L'étudiant doit faire preuve de compréhension»
L'avis de nos étudiantes n'est pas partagé par le directeur responsable des œuvres universitaires à l'Office des œuvres universitaires du Nord, Chokri Akmri, qui a précisé que ces plaintes sont parfois trop exagérées et que l'étudiant devrait lui aussi faire preuve de compréhension et de patience.
Il a noté, par ailleurs, que l'Office n'épargne aucun effort pour garantir le confort et assurer de bonnes conditions de vie dans les 50 foyers et cités universitaires qui sont mis à la disposition des étudiants dans les régions du Nord. Quant aux foyers privés, ils sont au nombre de 75 avec une capacité d'accueil qui s'élève à 7.500 étudiants. «En général, ces foyers, qu'ils soient étatiques ou privés, offrent obligatoirement des services aux résidents, à l'instar de la présence obligatoire de concierge pendant 24 heures afin d'assurer la sécurité des étudiants, la présence d'un médecin, l'entretien des équipements dans les chambres des résidents», note le responsable .
Concernant les conditions et la qualité de vie dans ces foyers étatiques ou privés, notre interlocuteur a mis l'accent sur le fait que ces établissements obéissent aux critères fixés par le cahier des charges. «Les directeurs des foyers, en collaboration avec les responsables de l'Office des œuvres universitaires, font tout ce qu'il faut pour assurer une bonne qualité de vie pour les étudiants, notamment avec l'entretien et le contrôle régulier de ces établissements, tout au long de l'année, et notamment pendant les vacances hivernales, printanières et estivales. L'étudiant lui-même devrait être conscient, collaboratif et compréhensif», a ajouté Chokri Akmri avant de préciser que les préparatifs (hébergement des étudiants, travaux de restauration et entretien des foyers,...) pour l'année universitaire prochaine démarreront à partir du mois de juin.


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