Un casting des plus alléchants pour raconter l'histoire du légendaire bandit des années soixante. A partir de ce soir, Ettassia lance la diffusion en accès prime time d'un nouveau feuilleton intitulé «Chouereb», une production de 18 épisodes réalisée par Rabii Takeli, une histoire et scénario de Yosri Bouassida, Rabii Takeli et Riadh Nafoussi, sous la direction artistique de Khaled Barsaoui. Un travail qui réunit une pléiade d'acteurs, dont Lotfi Abdelli, Feryel Graja, Dalila Meftahi, Moez Gdiri, Leïla Ben Khlifa, Jamal Madani, Zied Touati... «Chouereb», c'est l'histoire du célèbre et légendaire bandit des années soixante, un militant social des dernières années de la colonisation contre l'occupant français, devenu «barbou» après l'indépendance, car c'est la seule aspiration à une «position sociale» qu'il pouvait avoir, après avoir été condamné lors de son enfance à abandonner l'école et à être injustement emprisonné suite à une altercation avec les gendarmes français qui ont malmené son père devant ses yeux. Ali Chouereb, un lion indomptable qui terrorisait les criminels les plus dangereux de tout le pays, et dont la renommée ira jusqu'en Algérie et en Libye, mais qui se prosternait comme une brebis devant sa mère. «Chouereb» est une brute violente et agressive, mais qui respectait à la lettre un code d'honneur. Après l'interdiction du «takrouri», il se verra contraint à en faire un commerce de gros pour le compte du directeur de la prison avant de se désister quand il découvre que les dealers en vendaient aux enfants. Dans une guerre de contrôle des quartiers, entre le crime organisé qui commence à s'établir, d'une part, et, d'autre part, le nouveau pouvoir de l'Etat qui se met en place et les religieux qui voyaient leurs prérogatives se dissiper, Chouereb décidera de faire cavalier seul, trop indépendant et libre pour être dompté par un quelconque système. Mais le cœur de cet homme tiraillé entre un destin cruel de bandit hors la loi et un rêve brisé d'être un homme instruit et respectable, ne pouvait que vibrer de toute sa force pour la belle «Kmar», une pharmacienne «baldia» qui travaillait dans la pharmacie de Halfaouine et habitait La Goulette. Chouereb est une fiction inspirée de l'histoire d'Ali Chouereb sans être une fidèle biographie. La quasi-majorité des personnages et des événements est de la pure imagination. Chouereb est plutôt une représentation nostalgique de la belle époque des années soixante... Un panorama des quartiers de la vieille ville notamment le célèbre Halfaouine avec nos vieilles traditions et notre ancien mode de vie... une mosaïque du quartier de La Goulette avec sa composition cosmopolite... Un clin d'œil à une Tunisie post -coloniale qui essayait de se construire malgré les conflits intestinaux et la pression des événements externes.