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La succession de l'Allemagne est ouverte
Cet après-midi (17h00) — Coup d'envoi du Mondial 2018
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 06 - 2018

C'est parti pour la Reine des compétitions mondiales avec une explication inédite entre la Russie et l'Arabie Saoudite, deux sélections qui ne font pas partie du haut du panier.
La 21e édition de la Coupe du monde s'ouvre avec une rencontre qui ne déclenche aucune passion, même chez les plus fervents amateurs de ce sport. Autant se l'avouer d'entrée de jeu : en termes d'image comme de niveau de jeu, Russie-Arabie Saoudite est certainement le moins réputé match d'ouverture de l'histoire de la Coupe du Monde. Les deux nations occupent respectivement les 70e et 67e rangs au classement de la Fédération internationale de football (Fifa), soit les deux plus mauvais classements parmi les 32 nations présentes en Russie. D'ailleurs, en regardant de plus près le classement Fifa, baromètre du niveau des 211 associations nationales affiliées, on comprend rapidement que Russie et Arabie Saoudite ne font pas partie du haut du panier. Il suffit de jeter un coup d'œil aux pays qui se situent dans les mêmes eaux pour s'en convaincre. Finlande, Cap-Vert, Macédoine... Pas vraiment des foudres de guerre. Lors des premières coupes du monde, le concept du «match d'ouverture» était un peu vague et les pays organisateurs le planifiaient de façon aléatoire, certains organisant même plusieurs rencontres simultanément (en 1930, 1934 et 1954). À partir du Mondial tenu en Allemagne en 1974, et tandis que la diffusion du match inaugural en direct à la télévision se généralisait, une règle semblait s'être instaurée : le champion sortant remettait son titre en jeu et avait le privilège d'ouvrir le bal. Le Brésil, l'Allemagne, l'Argentine, l'Italie ou encore la France, les «grandes» nations traditionnelles du football mondial, participaient ainsi à tour de rôle au premier match de la compétition. Et même si ces équipes-là étaient opposées à des adversaires considérés comme mineurs (Bolivie, Sénégal, Costa Rica, Bulgarie, etc.), le standing du match était, somme toute, préservé.
Le pays hôte à l'honneur
Depuis 2006, retour à l'idée de départ. C'est le pays hôte qui dispute désormais le premier match de la coupe du monde qu'il organise. Résultat : le fait que des pays d'Asie, d'Afrique et bientôt du Moyen-Orient (la prochaine coupe du monde, en 2022, aura lieu au Qatar) soient conviés à la table des pays organisateurs s'est fait sentir jusque sur le pré, au niveau du match d'ouverture. Afrique du Sud, Russie et demain Qatar y participent désormais et offrent des matchs pas toujours excitants sur le papier.
D'autant plus que, comme le pays organisateur est privilégié lors du tirage au sort, il est assuré de ne pas rencontrer l'une des huit meilleures nations mondiales lors de la phase de groupes. Un petit coup de pouce pour le pays hôte et, donc, la certitude de ne pas avoir une «grosse affiche » en ouverture. Qualifiée automatiquement en tant que pays organisateur, la Russie aurait certainement eu toutes les peines du monde à obtenir son billet pour la compétition via les qualifications de la zone Europe. D'ailleurs, l'équipe russe était absente en 2006 et 2010, avant de faire pâle impression en 2014. Loin des grandes équipes soviétiques et des joueurs — Lev Yachine ou Oleg Blokhine pour ne citer qu'eux — qui ont fait sa légende dans les années 1960, elle s'appuie aujourd'hui sur une génération de joueurs globalement très moyenne. Et ne peut espérer aller vraiment loin dans la compétition.
Arabie Saoudite : la nostalgie de 1994
En face, l'Arabie Saoudite a terminé deuxième de son groupe de qualification derrière le Japon. Ancienne place forte du football asiatique pendant deux décennies (1980-2000), l'équipe est essentiellement composée de joueurs évoluant tous dans le championnat domestique. Autant dire qu'il s'agit de parfaits inconnus sur le plan international, même pour les spectateurs avertis. Et bien que son entraîneur, l'Hispano-Argentin Juan Antonio Pizzi, fasse des miracles avec le peu de talent dont il dispose, on voit mal l'Arabie Saoudite briller pendant la Coupe du monde.
Qu'elle semble loin la Coupe du monde de 1994 aux Etats-Unis où l'Arabie Saoudite atteignait les 8es de finale avec un jeu séduisant, et où la Russie d'Oleg Salenko, qui compta 5 buts dans un match historique contre le Cameroun (6-1), marqua les esprits.
Se qualifier en huitièmes de finale serait vu à Moscou comme une belle performance. Et à Ryad, comme une performance exceptionnelle. Autant dire que le résultat du match et même le parcours des deux pays dans la compétition importe finalement assez peu d'un point de vue strictement sportif.
En revanche, Russie – Arabie Saoudite illustre parfaitement le déplacement du centre de gravité de la planète foot — historiquement situé entre l'Europe et l'Amérique du Sud —, vers cette région du monde. Seuls 1.200 km séparent en effet les frontières russes et saoudiennes et la prochaine Coupe du monde en 2022 aura lieu au Qatar. Ce qui signifie que la compétition — et les dollars nécessaires à son organisation — restera dans cette zone du globe pour au moins quatre ans encore. Côté russe, on sait qu'on ne remportera pas le trophée mais l'essentiel est ailleurs.
Etats-Unis, Canada et Mexique, hôtes du Mondial 2026
Le trio Etats-Unis-Canada-Mexique a été désigné par les fédérations membres de la Fifa, avec 134 voix contre 65 pour son concurrent le Maroc, pour accueillir la Coupe du monde 2026, à l'issue du Congrès organisé hier, mercredi à Moscou, à la veille de l'ouverture du Mondial-2018.
Le ticket nord-américain, qui avait promis durant sa campagne d'organiser «la Coupe du monde la plus lucrative de l'Histoire», sera chargé d'accueillir la première Coupe du monde à 48 équipes.
Pour le Maroc, il s'agit de son cinquième échec, après les revers de 1994, 1998, 2006 et 2010. À noter que les Etats-Unis ont déjà organisé la compétition. C'était en 1994, le Brésil y avait été sacré.


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