Le déficit hydrique enregistré au cours des deux dernières campagnes se poursuit encore cette année avec des apports en eau, du 1er/09/17 au 21/05/18, de 946.6 millions de m3 contre une moyenne de la période estimée à 1558.903 millions de m3, soit un taux de 60.7% Les superficies céréalières emblavées durant la campagne 2017/18 ont été de l'ordre de 1.150 mille hectares, soit 82 % des superficies programmées (1.405 mille ha), selon les chiffres publiés par l'Observatoire national de l'agriculture (Onagri). Les produits de l'arboriculture sont en hausse pour les olives à huile et les dattes, respectivement 200% et 26%, mais en baisse de 38% par rapport au record de la campagne précédente pour les agrumes. Au terme du premier trimestre de l'année 2018, les volumes produits de viandes rouges ont baissé de 2,6% par rapport au premier trimestre de l'année 2017, suite au recul de la production de viande bovine. Les autres types (ovine, caprine et autres) étant restés relativement stables. La production laitière avec 336,8 millions de litres est quasiment restée stable par rapport aux 3 premiers mois de 2017. Abondance de la production céréalière mondiale S'agissant du marché mondial des céréales et selon le Conseil international des céréales (CIC), les perspectives sont plutôt bonnes dans la mesure où une importante production mondiale de blé en 2017/2018 a été enregistrée. La consommation devrait atteindre un nouveau pic. D'où l'augmentation des stocks envisagée. Les échanges des produits alimentaires devraient atteindre un record. Quant au maïs, on prévoit un repli de 4 % du volume de la production par rapport à 2016/2017. Cependant, la demande mondiale en céréales devrait croître de 3 %, alors que les stocks mondiaux ont baissé de 9 % entre l'année dernière et cette année. Par ailleurs, le prix à l'export de l'huile d'olive extra-vierge vers l'UE à fin avril 2018 est de 3,43 €/kg pour le quatrième mois consécutif (janvier-avril 2018), en baisse par rapport à même période de l'année précédente où il avait été de 4,25 €/kg. Le déficit hydrique enregistré au cours des deux dernières campagnes se pousuit encore cette année avec des apports en eau, du 1er/09/17 au 21/05/18, de 946.6 millions de m3 contre une moyenne de la période estimée à 1558.903 millions de m3, soit un taux de 60.7% Le stock global dans les barrages a ainsi atteint 1045,096 millions m3 contre une moyenne enregistrée au cours des trois dernières années de 1206,867 millions m3, soit un déficit de 161,771 millions m3. Les taux de remplissage demeurent faibles malgré les dernières pluies, surtout pour les plus importants barrages : Mellègue et Sidi Saad qui ne dépassent pas les 22% chacun, ainsi que Sidi Salem qui est à 33% seulement. Seuls les barrages de Bouheurtma et de Sejnane ont dépassé la moitié de leur capacité avec des taux respectifs de 69% et 60% Une situation de stress hydrique renforcée par l'irrégularité et l'inégalité de la répartition des précipitations est constatée, dans la mesure où un déficit de 17% et de 16% dans le Nord-Ouest et le Nord-Est,plus accentué au Centre-Ouest (47%), au Centre-Est (32%) et proche de la normale saisonnière au Sud-Ouest contre un dépassement au Sud-Est.