Les participantes au 3ème Congrès de l'Organisation de la femme arabe (OFA), qui se tient du 28 au 30 octobre 2010, se sont félicitées de la teneur des allocutions prononcées par les premières Dames des pays arabes membres de l'OFA, lors de la séance d'ouverture du Congrès et, tout particulièrement, des orientations et propositions pratiques contenues dans l'allocution adressée par Madame Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'Organisation. Elles ont également salué, de même que le directeur général de l'ISESCO, dans des déclarations faites jeudi à l'Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), les efforts louables déployés par la présidence tunisienne de l'OFA, en vue de réunir les meilleures conditions de réussite à ce Congrès, aux plans de l'organisation et des contenus scientifiques. ImageDan ce cadre, Mme Nouara Saâdia Djaafar, ministre algérienne déléguée, chargée de la famille et de la condition féminine, a mis en valeur "les nouvelles idées et les propositions pratiques" avancées par Madame Leïla Ben Ali dans son allocution, dans le dessein de promouvoir la condition de la femme dans les pays arabes, dont, en particulier, son appel à organiser un forum périodique des artisanes arabes dans les diverses spécialités, ce qui est de nature "à contribuer à faciliter l'insertion de la femme dans le circuit économique", un domaine dans lequel elle est capable d'occuper une place privilégiée à l'échelle sociale et politique. Elle a fait remarquer que la femme arabe a besoin de toutes "les success stories et les expériences réussies dans la région" pour en tirer profit et conforter sa présence aux côtés de l'homme, dans les diverses activités, précisant que le mandat de Madame Leïla Ben Ali à la tête de l'Organisation n'a pas manqué "de donner un souffle nouveau à l'action au sein de cette structure" arabe commune. Mme Nouara Saâdia Djaafar a formé le voeu de voir les recommandations et conclusions de ce congrès contribuer à conférer davantage d'efficacité au rendement de l'Organisation et à renforcer son image auprès des masses arabes, outre la consolidation de son rayonnement à l'extérieur de la région arabe, ce qui aura un impact des plus positifs sur l'image de la femme arabe. ImageDe son côté, Mme Farkhonda Hassan, secrétaire général du Conseil national de la Femme, membre du Conseil de la Choura égyptien et membre du Conseil exécutif de l'OFA, a affirmé que l'allocution de Madame Leïla Ben Ali, à l'ouverture du Congrès, "a été globale et a véhiculé plusieurs concepts importants que la femme se doit d'assimiler pour aller de l'avant sur la voie de l'enrichissement de ses acquis", ce qui trace pour l'organisation des orientations claires et précises, à même d'aider à l'élaboration d'un plan d'action d'avenir ambitieux. Elle s'est dite persuadée que les recommandations qui couronneront les travaux du congrès de Tunis, marqué par la participation de plusieurs premières dames, ministres et présidents d'organisations de soutien des causes de la femme, seront concrétisées grâce aux programmes pratiques et aux plans que l'Organisation veillera à mettre en place. Mme Farkhonda Hassan a loué, dans ce contexte, la dynamique soutenue conférée par la présidence tunisienne de l'OFA aux méthodes d'action de l'Organisation, qui est parvenue à organiser de nombreux congrès, conférences, concours et autres manifestations liées à son champ d'activité. ImagePour sa part, M. Abdulaziz Ibn Othmane Altwaijri, Directeur de l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a fait remarquer que l'allocution prononcée par la présidente de l'OFA a été riche en approches et visions à même de promouvoir la condition de la femme arabe et de lui permettre d'oeuvrer, de concert, avec l'homme, l'objectif ultime étant de bâtir un meilleur avenir des sociétés arabes. Il a fait observer que la proposition de mise en place d'une stratégie de promotion de la femme et l'institution de prix aux organisations et associations opérant dans le domaine de la promotion de la femme représentent un nouveau stimulant pour le progrès des pays arabes. Il a relevé que le mandat de Mme Leila Ben Ali à la tête de l'OFA "s'inscrit dans le cadre du parachèvement et en continuité des efforts déployés par les premières dames qui se sont succédé à la tête de l'Organisation". M. Altwaijri a indiqué que le congrès de Tunis offre l'opportunité de mieux prendre connaissance des conditions de la femme dans les pays arabes et d'identifier les carences et lacunes afin de les éviter et de les surmonter, tout particulièrement, en ce qui concerne les droits de la femme et l'égalité des chances entre les genres. Cette réunion, a-t-il poursuivi, offre, en outre, de plus larges perspectives à l'organisation afin de renforcer la coopération avec l'ensemble des organisations et instances régionales et de bénéficier de leurs expertises, pour mettre en oeuvre les objectifs communs. ImageD'autre part, Mme Bushra Kanafani, présidente en exercice du Conseil exécutif de l'OFA et représentante de la République Arabe Syrienne a souligné que les recommandations et propositions qui se dégageront de ces assises sont à même de baliser la voie et d'accorder le suivi requis aux questions inhérentes à la femme dans les différents secteurs de développement. Elle a appelé à oeuvrer à la dynamisation du rôle du citoyen arabe et de la société civile afin de promouvoir la condition de la femme arabe et de reconnaître le rôle qui est le sien dans le processus du développement. De son côté, Mme Rabiha Diab, ministre palestinienne des affaires de la femme a fait remarquer que l'allocution d'ouverture de Mme Leila Ben Ali et les allocutions des hôtes de la Tunisie ont comporté une reconnaissance du rôle agissant de la femme dans le processus de développement, soulignant l'importance que revêt l'appel lancé en vue de dynamiser la commission de la Femme arabe pour le Droit International Humanitaire (DIH) qui s'occupe de la souffrance qu'endure la femme palestinienne du fait des exactions israéliennes. Elle a relevé que le mandat tunisien à la tête de l'OFA a permis d'unifier les visions et orientations à même de contribuer au renforcement de l'action arabe commune dans le domaine de la promotion de la condition de la femme, dans la région, particulièrement, à travers l'appui continu à la cause et à la femme palestiniennes, notamment, face aux agressions et agissements des forces de l'occupation qui l'empêchent de prendre part, activement, aux processus de développement de son pays. ImagePour sa part, Mme Haifa Abou Ghazela, secrétaire générale du Conseil jordanien de la Famille et membre du Conseil exécutif de l'OFA a salué les initiatives tunisiennes prises à l'effet de renforcer la place de la femme arabe. Elle a mis en relief l'importance des efforts fournis pour couronner de succès les travaux du présent congrès, qui apporte "un plus à la marche de la femme arabe et à sa contribution au processus de développement", après que le précédent congrès ait mis l'accent sur la question de la femme et la sécurité humanitaire.