Dans un communiqué rendu public lundi, le Comité électoral indépendant de la FTF a annoncé la dissolution du bureau directeur de la JSK en attendant de fixer une date pour la tenue d'une assemblée générale élective. Cette décision était prévisible, vu les contestations des adhérents du club aghlabide et leurs demandes incessantes d'organiser des élections. Les promesses du président du club ont obligé certains membres à faire appel à la FTF pour prendre des mesures administratives urgentes afin de dépasser les problèmes du club après la démission de plusieurs membres. Le dossier était entre les mains de la Fédération tunisienne de football qui a statué sur cette affaire et sur le cas de la Chabiba. Le Comité électoral a également reçu une demande de dissolution du comité de la part de certains membres du bureau actuel. La conjonction des deux demandes a été à l'origine du verdict final du Comité électoral : le bureau directeur de la JSK vient d'être dissout et des élections seront organisées ultérieurement. Devant une telle décision, le club sera dirigé par une commission provisoire pour veiller au bon déroulement du travail des différentes sections et préparer la prochaine AG élective. Les candidats au poste de président auront à déposer leurs dossiers auprès du comité électoral indépendant après la désignation de la date des élections qui auront probablement lieu à la fin du mois d'octobre prochain. Certes, il y a des personnes fidèles qui n'ont jamais cessé d'aider le club dans les moments difficiles. Il est à rappeler que ce comité provisoire rassemble des personnalités qui ont l'expérience et la clairvoyance nécessaires pour diriger le club dans cette étape délicate. Le comité provisoire sera formé des anciens présidents du club comme Tawfik Miled et Ezzeddine Abdelkafi. Ils seront assistés par des adhérents actifs comme Fethi Fersi, Mahdi Oueslati, Rahim Mejberi et les techniciens Hedi Belhaj et Mohamed Regaïeg. Ce choix a satisfait les supporters aghlabides. En revanche, certains membres du bureau dissout estiment que cette décision est illégale et espèrent la rejeter par le recours à la justice. Une affaire à suivre !