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La hausse des coûts menace plusieurs systèmes de production
Campagne agricole 2018/2019
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 09 - 2018

Les intrants agricoles, le machinisme et les mauvaises conditions climatiques derrière la chute de la production dans certains secteurs vitaux pour le secteur agricole.
Les laitages et les grandes cultures les plus affectés par la détérioration de leurs systèmes de production.
La campagne agricole 2018-2019 ne semble point bénéficier des faveurs des professionnels qui affichent leur détermination à défendre le secteur, tant ils sont menacés de banqueroute ou, du moins, de détérioration de leurs activités culturales et même encore de certains systèmes de production.
C'est qu'en fait les agriculteurs s'estiment, après trois années de vaches maigres, voire de désastre, incapables de poursuivre leurs activités, notamment encore après la hausse des prix de beaucoup d'intrants agricoles nécessitaires à la fertilisation de la terre ou à l'amélioration de la qualité de la production, mais aussi des semences sélectionnées. Déjà, les opérations de labour ne sont toujours pas menées à bien, tant leur coût est devenu, du fait de la hausse conséquente et successive du carburant au cours de cette année, beaucoup plus élevée et de nature à rajouter de l'huile sur le feu à une situation déjà fragile et embrasée par les pertes engendrées d'une partie des grandes cultures et même de l'arboriculture suite à la sécheresse des trois dernières années et la gelée printanière, mettant à genoux de nombreux agriculteurs ayant trop investi dans le travail de la terre.
Les agriculteurs n'ont pas été indemnisés
Déjà, des appels ont été lancés par les unions régionales de l'agriculture et de la pêche du Kef et de Siliana, rattrapées, plus tard, par celle de Béja, pour boycotter la nouvelle campagne des grandes cultures, cheval de bataille du secteur agricole dans les régions du Nord-Ouest, tant ils croient, dur comme fer, que le gouvernement les a abandonnés à leur propre sort, livrés à la misère du temps et aux caprices de Dame Nature.
Les grandes cultures représentent, en effet, l'activité agricole la plus répandue dans le pays avec près 1,5 million d'hectares d'emblavures céréalières réalisés chaque année dont la quasi-totalité sont effectuées dans les foyers traditionnels du nord et du nord-ouest du pays et à un degré moindre dans les régions du Centre, mais elles sont en perte de vitesse, en raison des rendements de plus en plus faibles et de l'incapacité des professionnels à poursuivre leurs activités et à engranger des bénéfices pour les uns et pour les autres.
De leur côté, les syndicats des agriculteurs ont fustigé le gouvernement, jugé responsable de la précarité du secteur, en ce qu'il n'a pas pris, selon eux, de décisions à même de conforter le secteur et de réduire l'endettement des agriculteurs, et donc de redonner un nouveau souffle à certaines activités agricoles menacées de déperdition ou de faillite, comme les laitages, les cultures céréalières et l'élevage dans ses diverses composantes. Les agriculteurs se plaignent aussi immanquablement depuis plusieurs mois de l'inertie du gouvernement et de son refus de mettre en œuvre le fonds de calamités naturelles alors qu'ils y ont déjà contribué cette année, avec la saisie de 580 millimes sur chaque quintal de céréale remis aux centres de collecte. Le gouvernement a, certes, promis de mettre à exécution le projet d'indemnisation des agriculteurs sinistrés par les calamités naturelles, comme ce fut le cas pour les agriculteurs de Rouhia fortement affectés par les intempéries et par la grêle au début de ce mois de septembre et qui ont vu leur récolte de pommes et d'olives totalement compromise par une tempête qui a tout détruit sur son passage, y compris au niveau de l'infrastructure de base, mais cela reste à concrétiser le plus rapidement.
Une autre requête continue de nourrir des craintes chez les cultivateurs céréaliers au sujet du financement de la nouvelle campagne des grands cultures par les banques, en ce que ce volet a toujours constitué une véritable source d'inquiétude pour de nombreux céréaliculteurs, car les banques n'ont toujours pas réussi, selon le syndicat des agriculteurs du Kef, à dépasser le cap de 2% du financement de la campagne, ce qui est jugé relativement faible pour les attentes des agriculteurs qui espèrent un véritable geste de la part du gouvernement pour leur venir en aide et leur faire éviter le cauchemar des années de sécheresse ou de calamités naturelles qui les ont ruinés ou mis en difficultés, lesquelles difficultés sont difficiles à surmonter par ces temps où la misère s'est quelque peu généralisée dans le secteur agricole.


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