Les aliments destinés à l'aquaculture sont soumis à une série de procédures et critères susceptibles de garantir une croissance normale des poissons sans effet négatif sur la santé des consommateurs. Contrairement à ce qui a été publié par certains sites électroniques et réseaux sociaux au sujet des produits destinés à l'alimentation des poissons d'élevage, le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche rassure les consommateurs sur la qualité du produit en question. Et d'ajouter que les services de contrôle vétérinaire sous sa tutelle effectuent un suivi rapproché de toutes les phases de production de poissons d'élevage et marins. Les produits d'alimentation des poissons font l'objet également de contrôle aussi bien ceux qui sont importés ou fabriqués localement. Compléments alimentaires ajoutés L'objectif est de fournir les garanties nécessaires pour la qualité et protéger le consommateur contre tous les risques sanitaires. Par ailleurs, le ministère informe que le produit en question est soumis à la traçabilité, ce qui permet de le comparer aux produits de pêche naturels. Les aliments destinés à l'aquaculture sont soumis, en outre, à une série de procédures et critères susceptibles de garantir une croissance normale des poissons sans effet négatif sur la santé et la sécurité des consommateurs. Les composants des aliments utilisés dans l'aquaculture sont issus essentiellement des matières pures d'origine d'animaux marins et végétale dont l'état de santé est assuré. Des compléments alimentaires pourraient être ajoutés à ces aliments composés. Les composants animaux sont issus des animaux marins et de l'huile des poissons. Il est à noter qu'on a interdit l'utilisation de protéines animales non marines. Pour ce qui est des composants végétaux, les matières sont issues des céréales, des fruits secs et des maïs, blé, plantes marines… Quant aux compléments alimentaires, qui sont ajoutés en petites quantités, ils ont un effet positif sur les aliments et la productivité dans la mesure où ils contiennent des vitamines, des levures et des sels minéraux. Ces composants n'ont aucun effet négatif sur la santé de l'homme, de l'animal ou de l'environnement. Ils ne changent pas les caractéristiques des aliments et sont soumis à des conditions précises lors de l'utilisation. D'autre part, le ministère souligne que dans le cadre de l'amélioration du rendement de la fabrication des aliments au niveau local, l'Institut de normalisation et de propriété industrielle (Innorpi) a élaboré un code de normes sous le n°NT76.69 en date du 31 octobre 2014. Le ministère de l'Agriculture rappelle aussi que les aliments fabriqués localement sont contrôlés officiellement d'une façon périodique. Pour ce qui est des aliments importés, les services spécialisés de la production animale ainsi que les services vétérinaires effectuent un contrôle documentaire et matériel en plus des analyses physicochimiques, bactériologiques et à rayons, et ce, pour s'assurer de la sanité des composants. Les aliments importés sont acceptés à la suite des résultats des analyses qui doivent être conformes aux normes.